Pluies torrentielles

Gestion et prévention des catastrophes



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Alors que plusieurs régions du pays croulent sous les dégâts importants occasionnés par les dernières intempéries meurtrières, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Salah Eddine Dahmoune, s'est contenté de réunir, hier à Alger, les cadres centraux de son secteur lors d'une séance du suivi et d'évaluation de la réalisation des différents projets en cours du secteur des collectivités locales.

Une réunion attendue et exclusivement consacrée au sujet de l'actualité, à savoir les dommages engendrés par les premières pluies automnales et l'adoption des mesures adéquates. L'introduction de ces méthodes, pour rappel, a été soulignée à l'issue des travaux de la fameuse rencontre nationale qu'avait organisée, l'année dernière, le ministère de l'Intérieur sous l'ère de Noureddine Bedoui, dédiée à la gestion des risques et des catastrophes naturelles. Hélas, rien de cela n'a été appliqué ni suivi !

En effet, l'ampleur des dégâts qu'ont engendré les pluies torrentielles, survenues jeudi soir dans plusieurs régions du pays, ne semble pas inquiéter les responsables du secteur concerné et encore moins le sort des familles, dont les habitations et les biens ont été fortement endommagés par les inondations et la boue.

Pour l'heure, aucun bilan final n'a été établi par les services habilités sur les dégâts et l'on se limite, uniquement, à des statistiques préliminaires fournies par la Protection civile, faisant, en substance, état de plusieurs morts, dont une jeune fille de 21 ans prise au piège dans sa voiture à Bir Mourad Rais, ainsi que plusieurs dizaines de blessés.

Le spectre des crues et des inondations menaçant la vie des populations continue à planer et devient même récurrent à chaque début ou approche de l'automne, malgré les promesses « routinières » des autorités publiques de prendre en charge le problème. Cette catastrophe, signalons-le, est survenue une année, jour pour jour, après celle vécue dans nombre de wilayas de l'est du pays.

De fait, le 13 septembre 2018, la population de Tébessa a vécu l'horreur suite à des pluies saisonnières de la même intensité. Un drame qui a coûté la vie à une personne et fait une vingtaine de blessés. Quelques jours après, Constantine et Annaba subissaient le déchaînement de la nature face à l'incapacité des autorités locales, à leur faillite dans la prévention de ce genre de catastrophes. Le bilan est encore lourd : des morts, des blessés et des dégâts importants. Durant le mois qui a suivi cette catastrophe, le ministère de l'Intérieur organisa une rencontre d'envergure nationale consacrée à « la gestion des risques des catastrophes ». Les travaux de ladite rencontre, tenue les 22 et 23 octobre 2018, ont été bel et bien sanctionnés par un florilège de recommandations, mais la question qu'on doit se poser est : qu'en est-il de leur application sur le terrain ?

S'agit-il uniquement de faire valoir, par écrit, l'importance de la gouvernance des risques afférents aux catastrophes naturelles ? Ou encore de mettre l'accent sur la nécessité d'actualiser l'arsenal juridique en la manière et son adaptation à la nouvelle cartographie des risques ?

Sur le terrain, les graves dommages des catastrophes sont perceptibles et extrêmement révélateurs d'une absence de politique d'anticipation des risques et du manque d'un travail de coordination censé être mené au sein même du département de l'Intérieur et en synergie avec les autres départements à même de mettre en place une stratégie globale en vue de juguler le phénomène des inondations et autres crues.

Cela est faisable d'autant que l'origine des dégâts enregistrés ne s'explique pas par le Pluies torrentiellesimple fait de l'intensité des pluies saisonnières. Mais, il y a un travail de prévention qui doit s'opérer en aval afin de diminuer la gravité des catastrophes naturelles devenant de notre époque une réalité inévitable, car elles sont les conséquences directes du réchauffement climatique menaçant tout le globe terrestre. L'entretien permanent des avaloirs et caniveaux et le curage des oueds auraient pu, au demeurant, éviter à nos quartiers, routes et autoroutes d'être complément submergés par les eaux pluviales en quelques heures. Le contrôle de qualité des infrastructures réalisées, par ailleurs, s'impose, quand on voit les dégâts et les malfaçons au niveau de l'aéroport national et de la nouvelle gare ferroviaire reliant Alger-Centre à l'aéroport international d'Alger, mis en service en avril dernier.


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