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Gourcuff reste, oui mais…

Pratiquement tous les médias algériens ont annoncé, ce mercredi l’issue de la réunion qu’aurait tenue le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, avec le sélectionneur Christian Gourcuff. Ainsi, ce dernier aurait décidé de continuer son aventure avec les Verts jusqu’à la fin de son bail avec la FAF. Pouvait-il faire autrement ?

Ce choix de rester est tout à fait logique de la part du technicien français dans la mesure qu’il a rempli, au jour d’aujourd’hui, ses engagements contractuels avec une qualification à la phase des poules des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Russie et un parcours sans faute en éliminatoires de la CAN 2017 au Gabon. De plus, on ne renonce pas à 65 000 euros mensuels aussi facilement.

Pour sa part, le président de la plus haute instance du football n’avait aucune raison de mettre fin aux fonctions de l’entraîneur breton, du moins sur le plan professionnel.

Cependant, ce qui laisse supposer qu’il existe encore des zones d’ombre sur le deal entre la FAF et le sélectionneur est le fait qu’aucune des deux parties n’ait communiqué officiellement sur cet accord trouvé. Aucun communiqué de la FAF, ni de déclaration du sélectionneur pour le confirmer.

Visiblement, l’information a été « distillée » (par Raouraoua ?) en catimini à des relais médiatiques ciblés, d’autant que cette « source » précise que l’accord s’est fait « sans condition » pour montrer que c’est la FAF qui a eu le dernier mot.

Pourquoi tant de cachotteries pour une information aussi banale ? À moins que tout n’a pas été aplani, lors de ce tête-à tête Raouraoua-Gourcuff, et on veuille sonder l’autre partie.

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