À Aïn Defla, devant les agriculteurs, Sellal parle de pétrole et de Hassi Messaoud

« La conjoncture est difficile mais des solutions nous en détenons ». Abdelmalek Sellal est optimiste. Il l’a répété, ce jeudi 26 novembre à Aïn Defla, une wilaya à vocation agricole, où il a effectué une visite d’inspection. Mais si le Premier ministre est optimiste, ce n’est sans doute pas pour les potentialités agricoles du pays.

Dans son discours prononcé lors d’une rencontre qui a eu avec les agriculteurs à l’occasion du 41e anniversaire de la création de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), le Premier ministre s’est montré rassurant sur le pétrole. « Il ne faut pas croire les discours alarmistes qui prédissent la fin du pétrole en Algérie pour  toutes les prochaines années. À Hassi Messaoud, nous n’exploitons que 18% de nos richesses. Nous sommes capables d’augmenter notre production en hydrocarbures. Nous l’avons fait d’ailleurs cette année, nous le ferons d’avantage l’année prochaine », a expliqué M. Sellal.

Toutefois, l’économie nationale ne doit pas rester dépendante de la rente pétrolière. « C’est inadmissible », a-t-il dit. L’occasion pour lui de rebondir sur les débats à l’APN autour du projet de Loi de finances 2016, très critiqué y compris par des partisans du pouvoir. « Nous avons assisté ces derniers jours à des débats tendus autour du projet du gouvernement à l’APN. Je tiens en ma qualité de Premier ministre a précisé deux choses. Le gouvernement maîtrise la situation en dépit de la chute du cours du pétrole, une tendance qui se poursuivra en 2016 mais, le moment est venu pour le pays de trouver d’autres alternatives aux hydrocarbures ».

Parmi ces alternatives, figure « l’agriculture ». Le Premier ministre a promis de prêter main-forte aux agriculteurs, sans faire aucune annonce concrète. Pourtant, sa venue était très attendue ici.

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