Saâdani en quête de rachat



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La polémique sur le projet de loi de finances 2016 semble avoir complètement mis aux oubliettes le projet cher à Amar Saâdani, patron du FLN. Saâdani, qui est visiblement gêné par sa « bourde » médiatique sur le Sahara occidental, cherche à se relancer coûte que coûte.

C'est ainsi qu'il a décidé de programmer une rencontre avec son groupe parlementaire avant le vote sur les dispositifs de cette loi controversée.

Selon toute vraisemblance, Saâdani et ses farouches partisans ont senti une « petite rébellion « chez ces députés, notamment certains, connus pour leurs amitiés avec l'ancien SG du parti, Belkhadem, aujourd'hui tombé en disgrâce.

Alors que des sources du parti indiquent que les premiers sondages sont « positifs « , attestant que la majorité du groupe parlementaire va voter en faveur du projet de la LF 2016, avec de minimes amendements, la direction politique du parti reste dubitative et plongée dans l'incertitude.

C'est ainsi que Saâdani bouscule son agenda pour ameuter son groupe et tenter de lui administrer son habituelle pilule, afin que le projet tant décrié passe sans coup férir et sans dégâts politiques.

Car, en plus de cette préoccupation délicate, Saâdani n'oublie pas son fameux projet personnel, la création du front national de soutien au programme de Bouteflika.

Si les partis mastodontes ont rejeté l'initiative, ce qui était prévisible, d'autres formations sans ancrage populaire et sans envergure tentent de prendre le train du FLN avec des billets gratuits. Reportée deux fois, une réunion regroupant les partis politiques qui ont annoncé leur adhésion aura lieu finalement lundi prochain dans un siège nouvellement acquis par le FLN sur les hauteurs de la capitale.

Il s'agira d'un premier contact, qui abordera quelques points relatifs à l'organisation de cette initiative, des suggestions sur l'installation d'un bureau permanent et un secrétariat. Il est également question d'expliquer, lors de cette réunion, la démarche du FLN, ses objectifs et surtout les dessous de la démarche.

Pour Saâdani, il est temps de passer à la vitesse supérieure en enclenchant rapidement la seconde phase de création de ce front national et établir de nouvelles passerelles avec d'autres acteurs dans les secteurs social, économique et culturel, comme les syndicats, les organisations corporatistes, les associations et des clubs d'intellectuels et d'universitaires.

Cette initiative de Saâdani continue de subir des refus, dont le dernier est venu du parti PLJ de l'ex-ministre de la Communication Mohamed Said. Après les niet du RND, du MSP, du PT et du RCD, voilà que la coordination nationale des libertés et pour la transition démocratique (CNLTD) dénonce la démarche, soulignant qu'elle ne peut « capter l'intérêt de la classe politique qui milite pour un changement pacifique et progressif « .

Dans son communiqué qui a sanctionné une réunion tenue récemment, le CNLTD maintient l'organisation d'une conférence de l'opposition, appelée Mazafran 2, dont la plateforme stipule une transition démocratique négociée au préalable et surtout la mise en place d'un organe national indépendant chargé d'organiser et de surveiller les élections.


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