Un prévenu implique Chakib Khelil



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Le procès de Sonatrach 1 achève sa première semaine. Jusque-là seuls 4 accusés ont été entendus dans l’affaire dite de marchés de gré à gré pour ‘acquisition de matériel de télésurveillance et d’équipements électroniques.   Il y a eu beaucoup d’émotion durant l’audience de ce jeudi, deux des prévenus n’ont pu se contenir. La gorge serrée, ils ont dû demander au juge d’interrompre leur audition, le temps de se ressaisir. Cela a été le cas notamment pour l’ex-chef de la direction production et l’ex- vice-président du groupe Sonatrach chargé des activités amont et de Mustapha Hassani, directeur de a production. Celui-là même qui a apposé sa signature (par délégation) sur la Majorité des contrats en question. « Si je n’avais pas signé, d’autres l’auraient fait. Et e cas échéant es projets n’auraient pas vu le jour », explique Hassani qui précise que la délégation de signature lui a été donnée par le vice-président de groupe, Belkacem Boumédiène en l’occurrence. Lequel a fait pression pour lui pour qu’il s’empresse de signer les documents. Ce que le concerné n’a pas nié. L’ex-vice-président ira plus loin en détaillant les projets. Il indiquera que c’est sur instruction du ministre et parce que les différentes installations de Sonatrach étaient en danger du fait des tentatives d’attaques terroristes, qu’il fallait faire vite. Ce d’autant, explique-t-il que le projet pilote réalisé par la société Contel avait plu à tout le monde. L’ex-vice président qui pendant son séjour en prison a dispensé des formation, selon ses dires, pour 500 détenus à travers les différents pénitenciers du pays pour espérer bénéficier de circonstances atténuantes,plusieurs commissions avaient travaillé sur les projets (elles étaient au nombre de 9). Le quitus du ministre Il dira au tribunal que la responsabilité n’est jamais individuelle, car c’est un travail d’équipe. Il reconnaîtra avoir fait pression sur ses subalternes parce qu’il la subissait lui même de la part du Mohamed Méziane, lequel faisait face aux pression de Chakib Khelil qui pressait les cadres de Sonatrach d’activer es projets pour a sécurisation des sites, copte tenu des menaces terroristes, à ‘instar de la tentative d’attaque contre le site de Sidi Rzine (déjoué au demeurant par es services de l‘ANP. Le même prévenu expliquera que rien n’a été fait sans l’aval du PDG qui avant de donner son accord s’en référer à « son ministre ». Ce dernier n’avait pas opposé son veto. Mieux, explique l’ex-vice-président, « lorsque j’ai été entendu par la police judiciaire du DRS, elle m‘a demandé d’aller voir mon ministre pour lui dire que les enfants de Méziane étaient les associés de Contel détenue par Al Smaïn. Ce que j’ai fait. Chakib Khelil m’a dit de transmettre aux enquêteurs qu’il assumait l’entière responsabilité de la stratégie adoptée par Sonatrach pour la sécurisation des sites.» La journée d’aujourd’hui ne s’est pas achevée sans un autre incident d’audience. En effet, lorsque l’ex-vice-président de Sonatrach (en détention depuis six ans) abordait le travail des commissions, le juge l’interrompait en lui faisant remarquer qu’il se noyait dans les généralités, alors que lui ne voulait parler que des contrats de gré à gré. Les avocats du prévenu s’insurgent et demandent au juge de laisser leur client terminer son intervention, même s’il s’agit des commissions parce qu’il est justement question de déterminer les responsabilités de tout un chacun. L’audience reprendra dimanche matin.


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