Le vote de la nouvelle Constitution en 18 photos et un tweet



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Ce dimanche 7 février, le Palais des nations a ouvert tôt ses portes aux membres des deux chambres du Parlement convoqués pour une session extraordinaire. Chaises numérotées pour les parlementaires ou portant les noms des membres du gouvernement, les micros, la garde républicaine… tout ou presque était prêt dès les premières heures de la matinée pour l’adoption du projet de la révision de la constitution.

Il est 7h30 quand les premiers députés et sénateurs commencent à affluer au Palais des nations. Soit près de trois heures avant l’ouverture de la séance consacrée à l’adoption du projet.

Parmi eux, Tahar Missoum ou « M. Spécifique » comme l’appellent ses collègues députés. Ce député du Rassemblement algérien s’était rendu célèbre après son attaque contre l’ex-ministre du Commerce, Amara Benyounes et la Loi de finances. Mais il va voter oui. Pourquoi ? « Cette révision contient des avancées. De toutes les manières, personne ne peut arrêter cette Constitution. Elle passe avec ou sans moi », lâche-il à TSA.


À la cafétéria du Palais des nations, Louisette Iguilahriz est attablée avec une autre parlementaire. Fraîchement nommé membre du tiers présidentiel au Conseil de la nation, la célèbre moudjahida hésite un peu concernant le projet : « Il y a du positif et du négatif. On va voir. En tout cas, je suis pour l’article 51 parce que j’ai peur pour mon pays ».

Salim Labatch, le député dissident exclu du PT après avoir annoncé la naissance d’un mouvement de redressement au sein du parti, est tout sourire. L’élu affirme avoir constitué un groupe parlementaire de onze députés dissidents. « Nous avons tenu une réunion hier et nous avons décidé de voter oui ».

« Certainement pas au nom du parti », réplique Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT qui arrive quelque temps après au Palais des nations. Entourée par les députés du parti et devant les caméras, elle qualifie, encore une fois, Salim Labatcha de « mercenaire » qui votera en tant que député non affilié mais certainement pas en tant qu’élu du PT.

Ancien président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav), récemment nommé au tiers présidentiel au Conseil de la nation, Miloud Chorfi était également présent dès les premières heures.

Les ministres du gouvernement Sellal font leur entrée quelque temps avant le début des travaux. Ils sont accueillis par la Garde républicaine. Sur cette photo, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh qui sera suivi par d’autres collègues. Les agents chargés de l’organisation demandent aux parlementaires et journalistes qui traînent encore dans les couloirs de rentrer dans la salle.

Après les chefs des groupes parlementaires, les vice-présidents de l’APN, les ministres, le Premier ministre Abdelmalek Sellal entre dans la salle et prend place à côté du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

Vice-président de l’APN, Baha Eddine Tliba est aux premiers rangs. Plus Louisa Hanoune à côté du chargé de communication du parti et député Ramdane Taâzibt. La séance commence vers dix heures par la Fatiha puis l’hymne national. Le président du Conseil de la nation prend ensuite la parole pour la lecture de l’ordre du jour avant de la donner au Premier ministre pour la présentation du projet.

Devant les parlementaires des deux chambres et malgré le boycott de l’opposition, Abdelmalek Sellal évoque un projet « consensuel » et « ambitieux » dans une intervention de plus d’une demi-heure. « Ce projet est le résultat de la contribution des formations politiques dont vous faites partie et de la société civile », dit-il.

La parole est donnée ensuite aux chefs des groupes parlementaires dont celui du PT qui annonce la position du parti : l’abstention. Après une pause de plus d’une demi-heure, la séance reprend avec la lecture du rapport de la commission paritaire avant de passer au vote à main levée sans passer par un débat.

Et sans surprise, le projet du président Bouteflika est voté. Sur 517 parlementaires ayant participé à l’opération, 499 ont dit oui à la révision constitutionnelle.

La session se termine comme elle a commencé par la Fatiha puis l’hymne national. « C’était prévisible ! La majorité a adopté le projet. Maintenant, il va falloir gérer les contradictions et les vides juridiques », explique Louisa Hanoune.

#Algérie > Une réforme de la Constitution va empêcher un 4e mandat d'Abdelaziz Bouteflika ► https://t.co/S48a3sXN95 pic.twitter.com/7ucUlHqu78

— iTELE (@itele) February 7, 2016

Dans l’après-midi, la chaîne de télévision française iTélé publiait sur compte Twitter : « Une réforme de la Constitution va empêcher un 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika ».

Un tweet qui résume bien la confusion autour du texte.

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