Projets internationaux de Cevital 

un succès en France, des difficultés en Italie



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Dix-huit mois après sa reprise par Cevital, le français Brandt affiche des résultats encourageants. En 2015, le chiffre d’affaires du groupe « a doublé à 370 millions d’euros, dont 40% réa­lisés à l’export, et notre profitabilité s’est redressée », annonce Sergio Treviño, PDG de Brandt, dans le journal Les Echos.

Pour 2016, ce responsable s’attend à une hausse de 30% de ses ventes dont 60% à l’export.

Les raisons à l’origine de ce succès ? L’accélération des investissements industriels de Cevital, précise la même source. Cevital a investi 250 millions d’euros depuis la reprise de Brandt.

Fin 2014, après l’incendie de l’usine Samha Samsung à Sétif, le groupe d’Issad Rebrab entame la construction d’une nouvelle usine de machine à laver qui devrait produire 450 000 pièces par an. Une autre usine est également en cours de construction. Elle va s’étendre sur une superficie de 110 hectares et aura également une importante capacité de production (5 millions de pièces dont des lave-vaisselle, des frigidaires et des climatiseurs destinés à l’exportation vers le Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord), selon la même source.

« Nous allons disposer de deux pôles industriels : la France, avec les produits de cuisson encastrables à forte valeur ajoutée, et l’Algérie, qui remplace notre centre de production low-cost en Pologne », explique Sergio Treviño qui estime que la colocalisation donne au groupe un « vrai avantage compétitif ».

Situation compliquée en Italie

Si la France sourit à Issad Rebrab, le patron de Cevital ne rencontre pas le même succès en Italie où il fait face à des difficultés dans la mise en œuvre de son plan de développement pour les aciéries Lucchini, reprises en décembre 2014. Depuis quelques semaines, des doutes s’expriment sur les capacités du groupe algérien à mobiliser les fonds nécessaires pour mener à bien ses projets.

Samedi, le journal italien Il Terreno s’interrogeait sur la capacité de Rebrab à investir les 600 millions d’euros nécessaires pour la relance des aciéries. Il Terreno reprenait une enquête particulièrement fouillée, publiée vendredi par un Il Sole24 qui « dresse un tableau sombre concernant les énormes difficultés rencontrées par Rebrab pour obtenir les crédits nécessaires à la réalisation de ses projets » en Italie. Selon Il Sole 24, seul BNP Paribas Italie avait accepté de financer le projet à hauteur de 30 à 40 millions d’euros avant de se rétracter. Chose qui oblige Cevital à utiliser ses fonds propres.

Sauf que le groupe est dans l’impossibilité de « disposer librement » de ses fonds en Algérie « en raison de son conflit avec le gouvernement algérien », selon la même source. « Il est impensable que les promesses faites par l’entrepreneur algérien au printemps dernier soient réalisées dans le délai prévu », conclut Il Sole 24 Ore.

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