Les transporteurs de marchandises ayant bénéficié de l’aide ‘’anti-chômage’’ octroyée par l’ANSEJ, viennent de monter au créneau par voie d’un sit-in organisé massivement au niveau de la direction du transport en guise de réponse aux mesures des sommations de remboursement des crédits octroyés par le biais des banques. Les plaignants qui refusent cette injonction émanant des services de l’ANSEJ, notamment par la présence des huissiers de justice, justifient leur acte par le calvaire qu’ils endurent entre autre l’insuffisance ou l’absence de travail dont certains, disent-ils, sont au bord de la faillite notamment en raison des nombreuses charges telles les engagements avec les organismes sociaux ou financiers de l’Etat (Banques, CASNOS, Impôt etc.). Cela, sans oublier les charges de pièces de rechange de leurs véhicules, l’augmentation du combustible, les contraventions ainsi que le remboursement contraignant de 20 millions de cts par semestre. Les contestataires dont le nombre dépasse les 700, ne veulent nullement s’arrêter en si bon chemin jusqu’à l’aboutissement de leurs doléances, même si les responsables du transport ont tenté d’apaiser la tension par la voie du dialogue et de concertation.