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les Verts déjà sous pression en vue de la CAN-2017

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Tout le monde s’accorde à dire que la sélection algérienne devra revoir ses ambitions à la hausse lors des phases finales de la coupe d’Afrique des nations. Avec un effectif aussi garni par des joueurs talentueux qui exercent à présent dans des clubs européens huppés, il est temps pour les Verts de renouer avec les trophées africains en épinglant une deuxième étoile sur leur maillot.

En tout cas, le parcours des Verts dans les éliminatoires de la CAN-2017, même s’ils ont concédé le match nul, mardi après-midi à l’Ethiopie à Addis-Abeba, montre bien que ces qualifications sont devenues désormais une simple formalité pour eux.

Après trois victoires de rang et nul, les protégés de Christian Gourcuff dominent largement le groupe J et sont tous près de valider leur ticket pour le tournoi du Gabon. Soit le même scénario qui s’était produit lors des éliminatoires de la CAN-2015, lorsque les coéquipiers de Yacine Brahimi, toujours sous la conduite de Gourcuff, avaient réussi un parcours de premier ordre dans les qualifications (5 victoires d’affilée et une défaite face au Mali dans un match sans enjeu).

«Cette équipe est censée triompher au Gabon»

Cela pousse les fans algériens à se mettre à rêver de triompher lors du prochain rendez-vous continental, après s’être contenté jusque-là d’une seule coupe d’Afrique remontant à 1990 lors de la CAN déroulée en Algérie.

«Il est clair que les matchs de qualification pour la CAN sont devenus une simple formalité pour la sélection algérienne qui domine souvent son groupe, comme c’est le cas cette fois face à des adversaires de petits calibres. Mais le plus important c’est de rééditer ces victoires lors des phases finales, c’est-à-dire là où les Verts trébuchent souvent. Avec tout ce potentiel dont dispose désormais la sélection nationale, elle est tenue au moins d’atteindre la finale de la CAN», estime l’ancienne star du football algérien, Rabah Madjer, dans une déclaration à TSA.

Même son de cloche chez l’ancien international et sélectionneur de la Tunisie, Samy Trabelsi, qui s’exprimait au micro de la chaine de télévision qatarie Al-Kass. «Avec ce niveau atteint par la sélection algérienne et l’armada d’attaquants dont elle dispose, elle doit à chaque fois aborder la CAN dans la peau du favori. Une équipe pareille est censée au moins terminer à la deuxième place. Autre résultat que celui-ci serait tout simplement un échec», a-t-il dit.

Le pragmatisme de Raouraoua

Mais du côté de la Fédération algérienne de football et son président, Mohamed Raouraoua, on est moins enthousiaste. On est moins convaincu de la possibilité de pouvoir ramener un trophée du fin fond de l’Afrique où les conditions de jeu sont souvent très pénibles.

Il l’a d’ailleurs lui-même déclaré lors de sa conférence de presse en janvier dernier lorsqu’il a annoncé que pour lui la priorité est donnée à la Coupe du monde, notamment pour « des raisons financières ».

«Les conditions prévalant au Mondial arrangent largement les affaires de nos joueurs et les aident à briller contrairement à celles en Afrique», a-t-il expliqué.

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