Le sélectionneur national Christian Gourcuff est excédé par les conditions de jeu en Afrique subsaharienne, comme c’était le cas mardi à Addis-Abeba où les Verts ont évolué sur un véritable champ de patates. «Ce n’est pas normal que l’on puisse jouer des matches internationaux sur une telle pelouse. Je sais bien que c’est comme ça en Afrique, mais pour moi ce n’est pas du football», a déclaré Gourcuff à Radio France Internationale (RFI) à la fin du pénible match contre les Ethiopiens qui ont failli réaliser un exploit devant les Verts.
«On a été bousculé par cette équipe éthiopienne dans un contexte où la maîtrise du ballon est incertaine. Tous les bons techniciens, comme Mahrez ou Brahimi, ont eu des difficultés», a expliqué le driver des Verts, «pas exempt de tout reproche».
Il a adopté une tactique suicidaire en alignant un seul milieu récupérateur, Taider en l’occurrence. Tout le monde s’accorde à dire qu’il fallait continuer à jouer avec Carl Medjani comme sentinelle pour sécuriser l’axe central de la défense, maillon faible de la base arrière des Verts.