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Gourcuff se « venge’’ de la presse algérienne à sa manière

Curieusement, l’entraîneur national, Christian Gourcuff, a vidé son sac sur les colonnes d’un journal français, alors que ses apparitions rares ces derniers temps devant la presse algérienne. Il refusait de souffler un mot à propos de son avenir avec les Verts.

Pourtant, le sujet est devenu un secret de polichinelle, depuis que le technicien breton avait pété les plombs à l’issue du match contre le Sénégal, un rendez-vous amical déroulé au stade du 5-Juillet en octobre dernier, au cours duquel il avait fait l’objet d’une déferlante de critiques, quatre jours après que les Verts aient laissé des plumes face à la Guinée, dans un autre match d’application.

À l’époque, le sélectionneur a préféré verser sa colère sur les hommes de la presse locale, l’accusant tout simplement d’avoir influencé négativement l’opinion sportive contre sa personne, alors que si le public du stade olympique avait réclamé son départ c’est parce qu’il n’avait pas apprécié les copies présentées par ses joueurs depuis la CAN-2015 en Guinée équatoriale. Un rendez-vous qui avait vu les Verts passer à côté de leur sujet, en ne dépassant pas le cap des quarts de finale.

Évidemment, depuis que Gourcuff s’en est pris à la presse, les rapports entre les deux parties ont pris un coup de froid. Le technicien français ne manquait d’ailleurs aucune occasion pour « ridiculiser » les journalistes algérienne.

En refusant d’animer une conférence de presse avant le match à domicile contre l’Éthiopie, Gourcuff a lancé un message clair en direction des journalistes algériens, par lequel il a tout simplement scellé le divorce avec eux.

À partir de ce moment-là, on ne s’attendait plus à ce que Gourcuff réponde franchement à la question pertinente liée à son avenir. Il bottait en touche à chaque fois qu’il est interrogé à ce propos. Cela s’est vérifié après les deux matchs contre l’Éthiopie.

Mais cela ne l’a pas empêché d’annoncer sa position à ce propos sur un journal français. Une manière pour lui de se « venger » de la presse algérienne qui reste, à ses yeux, l’une des raisons l’ayant motivé à quitter le bateau.