L’impuissance du gouvernement face aux lobbies de l’automobile



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Près de quatre mois après leur mise en place, les licences d’importation ont été attribuées dans tous les domaines concernés, sauf un seul : l’automobile. Le gouvernement peine à trancher. Il multiplie les déclarations et les annonces contradictoires.

Ce lundi, c’est Bakhti Belaïb, ministre du Commerce, qui est monté au créneau pour annoncer une modification de la règle d’attribution. « Nous sommes en phase de définition des mesures relatives à l’importation des véhicules. Parmi les mesures principales, il y a l’imposition d’un plafond en valeur à ne pas dépasser pour chaque concessionnaire », a déclaré le ministre qui a promis une attribution des licences dans 15 jours au plus tard.

Cette nouvelle annonce est non seulement inutile pour lutter contre les surfacturations dans ce secteur, mais elle cache mal le malaise des autorités dans ce dossier dont les enjeux financiers – plus de 5 milliards de dollars – et d’influence – beaucoup de pays impliqués- dépassent les autres secteurs concernés par les licences d’importation, à l’image du ciment ou du rond à béton.

Bakhti Belaïb sait très bien qui surfacture, mais comme il n’ose pas attaquer de front les coupables, il prend des chemins détournés, au risque de se déjuger à plusieurs reprises et de donner du gouvernement l’image d’un Exécutif indécis et incapable de prendre des décisions. Sur ce point, le gouvernement envoie de mauvais signaux un peu partout, notamment en direction des différents lobbies. Il suffit de faire pression pour retarder l’application d’une loi votée par le Parlement, il y près d’un an.


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