51% des Algériens pensent que la corruption a augmenté



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Dans son dernier rapport publié ce mardi, l'Organisation non gouvernementale «Transparency international », indique que près d'un citoyen sur trois a essayé d'accéder aux services publics de base dans le Moyen-Orient et Afrique du Nord moyennant pot de vin.   Selon le sondage, qui a touché près de 11 000 personnes de 9 pays de la région, la majorité de citoyens soit 61% estiment que le niveau de la corruption a augmenté au cours des 12 derniers mois. Il s’agit également, selon le même sondage de 30% des citoyens qui ont payé un pot de vin pour un service de base représentent près de 50 millions de personnes. Concernant le cas de l’Algérie, l’ONG indique que 51% des Algériens jugent que la corruption a augmenté, tandis que les 49% autres estiment qu’elle n’a pas évolué. Le sondage en question relève que 34% des citoyens algériens pensent que le secteur public est totalement ou majoritairement  corrompu. D’ailleurs, 41% des Algériens estiment que le secteur public est « partiellement » atteint par la corruption, contre seulement 13% estimant le contraire.  Ainsi, l’Algérie ne figure pas parmi les pays les plus corrompus. D’ailleurs, le rapport indique que 92% des Libanais, 84% des Yéménites ou 64% des Tunisiens affirment que la corruption a augmenté dans leurs pays respectifs. D’autre part, 26% des Marocains et 28% des Égyptiens interrogés estiment que la corruption a augmenté dans leurs pays. L’ONG a émis 4 recommandations. Il est question d’abord que les gouvernements de la région s’engagent immédiatement et publiquement à mettre fin à la corruption, où ils doivent également respecter leurs engagements anti-corruption formulés à l'échelle mondiale et régionale, tels que la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) et la Convention arabe pour la lutte contre la corruption. Les gouvernements doivent éradiquer l'impunité et traduire les corrompus devant la justice afin qu'ils assument leurs responsabilité et les conséquences de leurs actes. Il est question aussi que les gouvernements créent un environnement sûr et propice à la société civile et les médias pour combattre et signaler la corruption. Enfin, l’ONG recommande  aux gouvernements d’impliquer leurs citoyens dans la lutte contre la corruption et de créer des espaces de transparence. 


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