Licences automobiles 

comment Peugeot Algérie a été lourdement sanctionné



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La chute est vertigineuse. En 2012, Peugeot Algérie réalisait un chiffre d’affaires de 82,4 milliards de dinars (plus d’un milliard de dollars avec le taux de change de l’époque). En 2016, il devra se contenter de quelques dizaines de millions de dollars.

En effet, selon les documents obtenus par TSA, le concessionnaire français a obtenu un quota de 7000 véhicules mais avec un plafond de 57,12 millions de dollars, soit un prix unitaire moyen de 10 200 dollars. Comprendre : le montant global des 7000 voiture qu’il va importer ne devra pas dépasser ce plafond. Avec une marge moyenne de 20% dans l’automobile, le chiffre d’affaires pourra au mieux atteindre 70 millions de dollars cette année.

Dans son mode de calcul des quotas, le gouvernement a pris en compte plusieurs paramètres, dont la fiscalité. Et sur ce point, Peugeot fait figure de mauvais élève.

En effet, il y a un an, TSA révélait les résultats financiers du concessionnaire français : en 2012, pour un chiffre d’affaires de de 82,41 milliards de dinars, Peugeot Algérie a réalisé un bénéfice net de seulement 477 millions dinars, soit à peine 4,5 millions d’euros. Du jamais vu dans le secteur automobile en Algérie.

Trois mois plus tard, le ministère du Commerce, à l’époque dirigé par Amara Benyounes, mettait en cause « certaines pratiques financières utilisées par les concessionnaires visant à transférer plus de capitaux (vers l’étranger), augmenter les charges et équilibrer leur comptabilité aux moyens de techniques de plus en plus utilisées pour échapper au contrôle financier et fiscal du pays ».


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