Panama Papers 

les méthodes de SNC Lavalin pour obtenir des contrats en Algérie



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Les informations révélées, ce mercredi 18 mai, concernant les six contrats signés entre SNC-Lavalin et son intermédiaire, Cadber Investments, donnent une idée plus claire sur les méthodes utilisées par le groupe canadien pour l’obtention des contrats en Algérie. Les quatre premières conventions signées entre SNC-Lavalin et la société offshore créée avec l’aide du cabinet d’avocat de Mossack Fonseca sont liées au secteur de l’hydraulique.

Le premier contrat concerne le projet de réalisation des travaux du système des transferts d’AEP (Adduction d’eau potable) du barrage de Ghrib, Bouroumi et Boukourdane. SNC Lavalin avait sollicité Cadber Investments en vue d’obtenir le contrat « de gré à gré » contre le montant d’un million de dollars américains.

Deuxième projet sur la liste, celui de la réalisation d’AEP et d’AEI de la ville de Skikda et de la zone industrielle ainsi que l’interconnexion des barrages de Zit Emba, Guenitra en Algérie.

Pour décrocher ce projet, la firme canadienne s’était engagée à verser l’équivalent de 5% de la valeur contractuelle dans sa convention qui prévoit l’intervention d’autres intermédiaires. « Si le contrat est octroyé à la suite d’efforts et de services fournis par un tiers accepté au préalable par les partie, les honoraires du représentant sont réduit selon l’entente signée par les parties à ce sujet », lit-on dans le documents mis en ligne par le consortium de journalistes.

750 millions de dollars pour le projet de Taksebt

En 2003, SNC Lavalin a postulé pour réaliser les opérations de réhabilitation de la station des eaux usées de Baraki. De nouveau, le groupe canadien a mandaté la société Cadber Investments, en échange de un millions de dollars. Le montant de la soumission de SNC Lavalin n’est pas précisé. Finalement, le groupe allemand Wabag avait remporté le contrat.

Mais l’un des plus importants projets pour lequel la « mystérieuse » agence commerciale a été sollicité contre une rémunération de quatre millions de dollars est celui du projet d’alimentation d’eau de Taksebt. Après avoir soumissionné, la firme canadienne est retenue par l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) en 2005. Montant du contrat : 750 millions de dollars.

645 millions de dollars pour Hassi R’mel

Autres soumissions, autres commissions : le groupe canadien a également sollicité la même société, Cadber Investments, en juillet 2000, pour obtenir un contrat de 645 millions de dollars avec la Sonatrach. Pour une rémunération de 6,5 millions de dollars, Cadber Investments était mandatée pour décrocher un contrat de « station boosting » de l’installation de Hassi R’mel. Il semble cependant que la Sonatrach ait finalement confié les travaux à une de ses filiales.

Rénovation de l’hôtel Aurassi

Le groupe canadien a également soumissionné, en 2000, pour la rénovation de l’hôtel El Aurassi d’Alger. Avec une offre de 32 millions de dollars canadiens, soit 21,6 millions de dollars américains au taux de change de l’époque.

Pour tenter d’obtenir ce contrat, qui pouvait être supérieur à en croire les documents, SNC Lavalin a eu recours au service d’un intermédiaire, rémunéré à hauteur de 800 000 dollars canadiens. Il s’agit de la même société, Cadber Investments, utilisée pour décrocher six autres contrats entre 2000 et 2004. Le marché a finalement été remporté par une société turque, Kontek Construction Inc., pour 72 millions de dollars. Les travaux avaient commencé en 2009 et ont duré 2 ans.


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