Le pharmacien deuxième mémoire du médecin



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Le pharmacien doit réfléchir plusieurs fois avant de remettre un médicament à un malade, comme il doit impérativement être la « deuxième mémoire » du médecin afin d'éviter une interaction médicamenteuse, a déclaré hier le président de la Société algérienne de pharmacie (SAP), Farid Benhamdine.

Dans une déclaration à la presse en marge de la 25e journée pharmaceutique nationale, Farid Benhamdine a précisé que cette rencontre se veut une « sonnette d'alarme » sur le danger que peut causer un médicament s'il n'est pas pris dans les normes.

« Nous avons choisi le thème « Interactions médicamenteuses » pour leurs méfaits sur les malades, mais surtout pour attirer l'attention sur la formation des prescripteurs de médicaments et des médecins en activité », a indiqué le président de la SAP.

Il a appelé dans ce cadre les personnes concernées à bien « réfléchir » avant de prescrire deux médicaments simultanément, car une interaction médicamenteuse doit être suspectée dès l'association, a-t-il dit, de deux médicaments.

« Le risque d'interaction augmente avec le nombre de médicaments prescrits. il est multiplié par trois au-dessus de quatre médicaments », a-t-il averti.

Pour lui, il est important que la réflexion chez le médecin et le pharmacien se transforme en un « réflexe systématique ».
Selon le président de la SAP, le pharmacien doit bénéficier d'une très grande formation dans ce domaine car, a-t-il dit, « il n'est pas normal de délivrer des traitements aux malades, même ceux qui sont délivrés sans ordonnance, sans leur poser systématiquement des questions en relation avec leurs antécédents médicaux et leurs traitements en cours, ou alors sur leur maladie chronique ».

Il a, à ce propos, rappelé qu'un taux de 58% d'appel au Centre antipoison enregistré en 2009 a concerné les interactions médicamenteuses, contre 9% ayant une relation avec les détergents.

Le président de la SAP a indiqué, en outre, que « la prescription d'un médicament n'est jamais un geste anodin. Outre l'indication, le bon choix de la substance, la posologie et la durée du traitement, il faut également se poser la question des éventuelles interactions médicamenteuses ou alimentaires ».

Par ailleurs, représentant le ministère de la Santé, le directeur général de la pharmacie, Hafed Hamou, a estimé que le médicament est aussi un des facteurs essentiels qui influe directement sur la santé de la population et demande un encadrement particulier.

Il a considéré que la dynamisation des pharmaciens est plus que jamais nécessaire pour la rationalisation de la consommation de médicaments et, surtout, la diffusion de l'éducation sanitaire auprès des différentes catégories de la société.

A noter que la SAP a honoré, à l'occasion de son 50e anniversaire, les doyens du domaine, ainsi que le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.


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