Après des dizaines d’années au service de l’éducation/Des enseignants retraités chassés de leurs logements



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De nombreux enseignants retraités font l’objet de mesures d’expulsion de leurs logements de fonction. A Alger, rien qu’à Bouzaréah et sa périphérie, pas moins de 65 enseignants retraités risquent de perdre, du jour au lendemain, leurs logements pour se retrouver à la rue, a-t-on appris de plusieurs sources concordantes.

Dans d’autres communes et villes du centre du pays, plusieurs enseignants ont été d’ores et déjà sommés de quitter leurs logements. Selon des documents en notre possession,  une instruction signée par wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, ordonne aux walis délégués et aux directeurs de l’éducation de toute la wilaya d’Alger de procéder à “l’opération d’assainissement des logements de fonctions au niveau des établissements scolaires”. Mêmes les logements situées en dehors de l’enceinte des établissements scolaires sont concernés par cette opération qui a mené à l’enclenchement de nombreuses procédures judiciaires dont l’objectif avoué est de chasser ces enseignants retraités qui n’ont aucune autre issue de secours. 

“Nous avons sacrifié toute notre vie pour être au service de l’éducation de notre pays. Et aujourd’hui, parce que nous avons vieilli et que nous sommes à la retraite, les autorités nous jettent à la rue”, s’indigne un enseignant retraité, résident à Béni Messous, que nous avons contacté pour s’enquérir de sa situation. “Certains de nos confrères sont des malades chroniques et leurs maigres retraites ne leur permettent même pas de subvenir à leurs besoins. Où vont-ils partir ?”, s’interroge un autre enseignant qui habite à Bir Mourad Rais et qui n’en revient toujours pas de vivre ce qu’il qualifie de “véritable cauchemar”.”Nous payons nos loyers depuis plus de 30 ans, voire 40 ans pour les plus âgés d’entre-nous. Tous les cinq ans, ce loyer est revu à la hausse. Nous avons passé notre vie au service de l’école algérienne. Pourquoi ne pas nous céder ces logements pour nous récompenser après tous nos sacrifices et nous laisser partir de cette vie en paix ?”, confie cet interlocuteur sur un air très abattu. “Nous nous sentons trahis, méprisés et poignardés dans le dos. Beaucoup d’entre-nous risquent de se suicider”, prévient-il enfin. Ce cri de détresse trouvera-t-il une oreille attentive à la wilaya d’Alger et au ministère de l’éducation ?


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