Projet d’usine et licenciements chez Peugeot

Bouchouareb réagit



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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a réagi, ce mardi 31 mai, à l’information de TSA sur la compression des effectifs du concessionnaire automobile Peugeot.

La crise est normale

Interrogé par la presse sur la crise dans le secteur automobile en Algérie, Bouchouareb tente de minimiser. Les licenciements font « partie de la vie d’une entreprise », dit-il en somme. Quand l’activité ralentit, une entreprise est amenée à réduire ses effectifs, mais « avec la reprise, elle pourra de nouveau recréer des emplois », affirme le ministre de l’Industrie. Cela fait donc partie du « cycle » économique, aux yeux de Bouchouareb.

Usine Peugeot : défendre les intérêts de l’Algérie

Cela dit, le ministre a fait la distinction avec le projet d’implantation d’une usine Peugeot en Algérie : « Ce sont deux choses différentes », précise-t-il, rappelant qu’une réunion a eu lieu entre les deux parties « la semaine dernière ».

Les discussions se poursuivent et l’on tente de « trouver un « terrain d’entente », affirme le ministre. « L’Algérie défend ses intérêts, tout comme l’autre partie défend les siens », poursuit-il. « À partir de là, on tente de trouver un accord », conclut Bouchouareb.

Le ministre de l’Industrie et des Mines a également répondu sur l’annonce du PDG de Hyundai Motors Algérie : « Pourquoi me parlez-vous d’un seul acteur privé ?», déclare-t-il. Comme pour dire que tout le monde est concerné, « même en Europe », selon Bouchouareb.


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