La Grande Bretagne vote pour une sortie de l’UE, les Bourses et le pétrole dégringolent



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C’est un véritable tremblement de terre. Le « Brexit » l’a emporté avec 52%, selon les derniers résultats, rapportent plusieurs médias britanniques comme le quotidien The Guardian et le site internet de la BBC. Les Britanniques ont donc majoritairement voté pour une sortie de l’Union européenne (UE) lors du référendum organisé hier, jeudi 23 juin.

Nigel Farage, chef du parti nationaliste d’extrême-droite UKIP et partisan du « Brexit », a d’ores et déjà prononcé un « discours de victoire », déclarant même « le jour de l’Indépendance ». Le Premier ministre britannique, David Cameron doit s’exprimer incessamment sur la question. Il devrait appeler à « la stabilité et l’unité », selon une journaliste de Sky. Pour leurs parts, les dirigeants du Labour, le parti travailliste britannique, appellent le gouvernement à prendre des mesures pour « stabiliser l’économie ».

Les Bourses, l’euro et le pétrole dégringolent

Sur le plan économique, les conséquences de ce « Brexit » seront importantes. Elles le sont déjà : À 6h20 du matin, soit quelques minutes après l’ouverture des marchés et l’annonce des résultats, le pétrole Brent coté à Londres et référence pour le pétrole algérien, cédait près de 6%, à 47,92 dollars le baril.

Dans le même temps, la seule rumeur – plus tôt ce matin – d’une victoire du « non » a provoqué une chute de 15% de la livre sterling, la monnaie commune du R-U. C’est un niveau historiquement bas, jamais atteint depuis 30 ans, indique le quotidien français Les Echos. Pour sa part, la monnaie unique européenne, l’Euro, perd également du terrain, notamment face au dollar : une chute de 3,63%, à 1,09 dollars pour 1 euro.

Les experts anticipent également un effondrement de la Bourse de Londres et une chute des principales Bourses européennes ce vendredi matin.

Sortie de l’UE, et après ?

Dans tous les cas, la procédure de sortie de l’UE prendra près de deux années, à partir du moment où le PM invoque « l’article 50 ». Entre-temps, ce vote soulève de nombreuses questions. Les partisans d’une sortie avancent sans relâche l’argument de la souveraineté et s’insurgent contre les directives, lois et traités imposés par Bruxelles. L’argument financier est également au premier plan et notamment utilisé par l’ancien maire de Londres, Boris Johnson : la contribution du R-U au budget de l’UE coûte cher et pourrait être utilisée pour les besoins internes du pays.

De l’autre côté, les « européistes » rétorquent que les bénéfices tirés par la Grande Bretagne, notamment à travers les subventions de la Politique agricole commune (Pac) surpassent largement les coûts. Les partisans du maintien mettent également en avant l’accès au marché unique européen, ainsi que les facilités de voyager sans visa à travers l’Europe et le monde. Cela dit, l’immigration s’est retrouvée au centre du débat, occultant largement les autres questions. Les partisans du « Brexit » ont grandement surfé sur une vague xénophobe durant la campagne.

Ce qui est certain, c’est que le Royaume-Uni, l’Europe, voire le monde, font face à de grandes incertitudes.

| LIRE AUSSI : Royaume-Uni : le « Brexit » vire à la campagne contre l’immigration


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