Sonatrach

la production d’hydrocarbures repart à la hausse



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La production algérienne de pétrole et de gaz repart à la hausse en 2016, après plusieurs années consécutives de recul, selon un rapport de la compagnie pétrolière Sonatrach, présenté ce dimanche 26 juin et rapporté par l’agence Reuters.

« L’ère de la stagnation est derrière nous »

La compagnie nationale des hydrocarbures devrait atteindre une production de 69 millions de TEP (tonnes équivalent pétrole) cette année, contre un niveau de 67 millions de TEP en 2015. Une augmentation de 2 millions de TEP, soit une variation de près de 3% sur un an.

Pour le gaz, la Sonatrach table sur l’extraction de 132,2 milliards de mètres cubes en 2016. C’est 3,03% de plus que l’année dernière. En effet, la production avait atteint un niveau de 128,3 milliards de mètres cubes en 2015, contre 130,9 milliards de mètres cubes en 2014.

Le PDG de la Sonatrach, Amine Mazouzi, s’est voulu rassurant et optimiste en affirmant que « l’ère de la stagnation est derrière nous ». La production d’hydrocarbures est désormais « dans une phase de croissance », poursuit Mazouzi.

Projections optimistes à 2019

Précisément, la production algérienne devrait aller crescendo jusqu’à 2019, selon Reuters qui cite un document de la compagnie pétrolière publique. Pour preuve, la production de gaz devrait passer à 141,3 milliards de mètres cubes (m3) en 2017, puis 143,9 milliards m3 en 2018, avant d’atteindre le seuil de 150 milliards m3 en 2019. L’année suivante (2020), la production devrait sensiblement augmenter, à 165 milliards de mètres cubes, selon la même source.

En ce qui concerne le pétrole, la Sonatrach devrait produire 75 millions de TEP en 2017 ainsi qu’en 2018. Puis la production devrait repartir à la hausse, à 77 millions de TEP en 2019, avant d’augmenter à 82 millions de TEP en 2020, détaille le document de la Sonatrach.

Stimuler les investissements

La compagnie pétrolière publique a souffert d’un manque d’investissement et d’un vieillissement des puits existants, ainsi que d’une forte hausse de la demande interne en hydrocarbures, rappelle Reuters.

Pour y faire face, il s’agit, pour l’Algérie, de booster les investissements, en particulier dans l’exploration, notamment par les compagnies pétrolières étrangères. C’est le sens de l’annonce de la Sonatrach de la négociation directe avec les entreprises étrangères. Le passage par le gré à gré fait suite à l’échec de deux rounds d’appels d’offres pour l’octroi de périmètres d’exploration.


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