Accusé de corruption en Espagne, le député Omar Alilat se défend

Omar Alilat, député RND de Béjaïa, a démenti catégoriquement l’information publiée par le journal espagnol El Mundo l’accusant d’avoir touché des pots-de-vin en échange de son intervention pour faciliter l’obtention de marchés en faveur de la société Voltar Lassen.

« Je démens complètement. C’est complètement faux. Je ne connais ni de près ni de loin la société. Je n’ai aucune relation avec Voltar Lassen et je défie d’ailleurs [El Mundo] de me trouver la moindre relation avec elle. Mais ils sont malades ! C’est de la folie ! », a affirmé M. Alilat dans une déclaration à TSA. Le député affirme également n’avoir aucune relation avec l’Algérienne des Eaux. « Je n’ai aucune relation avec l’Algérienne des Eaux. Je ne connais ni ceux de maintenant, ni ceux d’avant », a-t-il déclaré.

Omar Alilat a également ironisé sur les montants évoqués par le journal espagnol. « On parle d’un virement de mille euros. Franchement, c’est sérieux ça mille euros ? On ne cite pas quelqu’un pour mille euros. Quand bien même ça aurait été vrai, et en plus ce n’est pas vrai, je ne les connais ni d’Eve ni d’Adam… », a-t-il insisté.

Le député a, par ailleurs, indiqué qu’il comptait porter plainte. « Je vais porter plainte en Espagne, et si j’ai la possibilité de le faire en Algérie je le ferai aussi. Parce que là franchement, ça pue la manipulation. Je les défie d’apporter la moindre petite preuve que j’ai un rapport avec ces gens-là », a lâché Alilat, pour qui il est « clair » que « de mauvaises âmes » cherchent à le nuire.