Les négociations pour réaliser une usine Peugeot à Alger sont à un stade avancé. C’est ce qu’a fait savoir Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, ce dimanche 17 juillet. « Nous avons dépassé la phase la plus compliquée. Le plus dur est passé», a-t-il affirmé en marge d’une séance au Sénat.
Le ministère « n’est pas là pour donner le feu vert, ni le feu rouge », mais bien « pour rapprocher les trois parties concernées par ce projet », a souligné M. Bouchouareb, avant d’afficher son optimisme : «Je pense que les points de vue se rapprochent de plus en plus ». Mais aucun délai n’a été fixé pour l’aboutissement du projet.
Samedi, dans une déclaration à TSA, Malek Benhamadi, PDG de Condor, actionnaire à hauteur de 15% dans le projet Peugeot, a précisé qu’une « ultime réunion de la commission a lieu en ce moment même [jeudi, NDLR] au niveau du ministère de l’Industrie et des Mines ». Selon lui, le projet n’est pas à l’arrêt et n’attend plus que le feu vert du ministère.
Concernant l’obligation faite aux concessionnaires d’investir dans le domaine mécanique, Abdeslam Bouchouareb a affirmé que le département a reçu « des dizaines » de demandes. Les concessionnaires « ont jusqu’au 31 décembre pour déposer un projet industriel si réellement ils souhaitent s’impliquer dans ce métier », a-t-il rappelé. Selon lui, «l’avenir de ce métier n’est pas d’acheter et de vendre des véhicules mais d’intégrer la construction mécanique d’une manière générale dans notre pays ».