La Banque a déjà financé 1400 clients

Al Baraka relance le crédit automobile



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Après la réintroduction en début d’année du crédit à la consommation pour financer l’acquisition de produits locaux, de nombreux établissements bancaires de la place se lancent désormais dans ce créneau, à l’instar de la banque privée Al Baraka d’Algérie, qui a mis en place une nouvelle structure dédiée spécifiquement à ce type de financement. «Depuis mars dernier, nous avons déjà collecté quelque 3000 dossiers de demande de crédit automobile à travers nos agences et nous avons financé 1400 clients pour un montant global de plus de 1,3 milliard de dinars», nous a ainsi affirmé hier le directeur marketing d’Al Baraka, Saïd Karim. Dans un premier temps, indique notre interlocuteur, «nous avons choisi de nous concentrer sur le crédit automobile en accordant des financements à hauteur de 900 000 DA par client pour l’acquisition de véhicules Renault fabriqués localement. Dans les quelques semaines à venir, nous étendrons ces financements à d’autres catégories de produits, notamment les meubles et l’électroménager, en engageant au préalable des conventions de crédit avec les structures chargées des œuvres sociales au sein d’institutions et d’entreprises publiques et privées». Interrogé sur les conditions de financement que propose la banque à ses clients sur ces nouveaux crédits à la consommation, Saïd Karim souligne qu’Al Baraka offre des produits qui obéissent d’abord aux principes du banking islamique qui, affirme-t-il, sont très sollicités par la clientèle. Aussi, précise-t-il, pour le crédit automobile, la banque propose un taux de marge effectif total de 9% qui englobe tous les frais et commissions, y compris ceux liés à l’assurance. S’agissant, au demeurant, des délais de réponse et de traitement des demandes, le directeur marketing d’Al Baraka, qui chapeaute également la nouvelle direction dédiée aux crédits à la consommation, affirme qu’ils ne dépassent généralement pas cinq jours à compter de la date du dépôt du dossier, dans le cas bien sûr où le demandeur remplit toutes les conditions requises. Réputée pour être leader en Algérie dans le domaine du banking islamique, Al Baraka, affirme enfin Saïd Karim, vient de procéder à l’augmentation de son capital social pour le porter de 10 à 15 milliards de dinars, ce qui fait d’elle, a-t-il assuré, l’une des banques privées les plus capitalisées de la place bancaire locale.  


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