Le pétrole replonge dans le rouge



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Après plusieurs séances dans le vert, voilà que les cours du pétrole retournent dans le rouge et terminent la semaine en baisse. Cette dégringolade après une brève reprise est provoquée par les surstocks américains, un dollars plus fort et l’instabilité du marché financier mondial.   Au moment où les experts et les investisseurs expriment leur insatisfaction et peur de ce revirement, les pays membre de l’organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) dont le volume de la production a enregistré un niveau record s’abstiennent de réagir, sachant que cette chute erratique des prix du pétrole ne fait que compromettre leurs prévisions et statistiques attendues pour 2017. En effet, depuis lundi dernier et les prix du pétrole sont restés à la défensive en fin d’échanges européens. A la clôture du marché, hier,le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre à 46,09 dollars, enregistrant ainsi une baisse de 52 cents en comparaison avec le prix du baril de mercredi qui s’est établi à 45,95 dollars. Tandis que sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de WTI a reculé de 79 cents pour s’établir à 43,96 dollars par rapport à mercredi. Ce trend baissier plonge une fois de plus le marché dans la dépression et menace les investissements dans le secteur des hydrocarbures et le marché financier mondial qui craint un éventuel krach boursier après avoir repris des nuances pendant plusieurs semaines. Les derniers événements terroristes qui ont secoué la France (attaque à Nice) et l’Allemagne (Munich et Berlin), ont alimenté les incertitudes du marché mondial du pétrole et a provoqué les inquiétudes des investisseurs qui appréhendent les répercussions de la situation politique notamment sécuritaire en Europe sur leurs finances.   La progression de la production des pays producteurs du pétrole de l’Opep ou hors Opep est à l’origine de la forte hausse des réserves de l’or noir provoquant la révision des prix à la baisse et le déséquilibre entre l’offre et la demande. Sans oublier le rythme élevé de l’activité des raffineries à travers le monde. Ces facteurs externes pèsent de plus en plus sur les prix du pétrole. Le marché pétrolier mondial est en crise depuis 2014 et ne cesse de se contracter depuis une semaine. Il est dans l'incapacité de se maintenir durablement au-dessus des 50 dollars le baril. Deux mois après une légère reprise les prix ont fini par glisser cette semaine en dessous de leurs précédents plus bas de juillet, de l’année dernière. Cette conjoncture distinguée par un retour des craintes entourant la surabondance mondiale d'or noir risque de compromettre la stabilité du marché pétrolier et les dernières prévisions de l’Opep et du FMI  pour 2017.


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