Le RCD dénonce l’impunité dont «bénéficient les auteurs de corruption»



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C’est un constat des plus négatifs qu’a établi le secrétariat national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) sur la situation générale du pays. Réuni ce week-end en session mensuelle, le secrétariat s’en est pris au pouvoir qui «n’a aucune vision économique et navigue à vue». Il dénonce tout d’abord l’impunité, voire la protection, dont bénéficient les auteurs de corruption et de détournements faramineux de l’argent public. Un fait qui frappe de suspicion l’ensemble de l’Exécutif. Le secrétariat national du RCD constate également que la restriction dramatique des rentrées financières du pays n’a pas suscité le choc attendu pour engager les réformes structurelles qui s’imposent afin d’envisager un débat, en prenant acte de l’inéluctable fin de la gestion rentière. Plus grave, selon ce parti, le gouvernement s’occupe à faire supporter l’austérité aux larges couches de la population et ne s’embarrasse d’aucun scrupule pour annuler des projets socioéconomiques programmés. L’absence de cap et l’incohérence des quelques mesures annoncées, comme la baisse des importations, la dévaluation du dinar, l’emprunt obligataire, le gel des recrutements, les hésitations sur les retraites… obscurcissent encore plus, explique le RCD, une visibilité déjà malmenée par les interventions autoritaires récurrentes dans la sphère économique. Sur le plan politique, le parti dirigé par Mohcine Belabbas s’offusque de l’offensive dirigée contre les quelques espaces de liberté, encore épargnés par près d’une vingtaine d’années de régression. Le RCD est presque convaincu que cette démarche prépare un nouveau viol de la souveraineté du peuple et vise à entériner, encore une fois, une succession décidée dans et par un système clanique. Le RCD dit avoir alerté, à maintes reprises, sur les dangers que fait peser sur le pays une politique qui consiste à prioriser la survie du régime au détriment de l’amorce d’une transition consacrant les libertés et l’indépendance de la justice et donne la parole au peuple algérien pour doter l’Etat d’institutions légitimes et crédibles. Seulement, le RCD ne fustige pas uniquement le pouvoir, mais critique aussi l’opposition parlementaire qui ne prend pas d’initiative concrète sur le terrain pour se faire entendre. Le RCD cite pour preuve les dernières lois anticonstitutionnelles élaborées par le gouvernement et qui ont été approuvées par les députés de la majorité. «Au lieu de prendre acte des limites des stratégies de passage en force, le pouvoir s’enfonce dans la production de lois anticonstitutionnelles, sur lesquelles aucune des formations siégeant au Parlement n’a estimé devoir saisir le Conseil constitutionnel», note le RCD qui promet de ne ménager aucun effort pour réunir le plus grand nombre d’acteurs politiques, syndicaux et de représentants de la société civile afin d’imposer un rapport de force enclenchant une dynamique alternative à une crise politique qui menace les fondements de la nation.  


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