Pétrole

Chakib Khelil prédit un accord sur la réduction de la production

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L’ancien ministre de l’Énergie et ex-président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Chakib Khelil s’est exprimé, ce mercredi 17 août, sur la situation et les perspectives du marché pétrolier mondial.

Dans une interview téléphonique à Bloomberg, Khelil prédit un « rééquilibrage total du marché en 2017 ». S’exprimant depuis la capitale américaine Washington D.C, selon Bloomberg, l’ancien ministre algérien s’est montré optimiste sur la signature d’un accord entre producteurs de pétrole, lors de la rencontre du Forum mondial de l’énergie prévue à Alger en septembre prochain.

Les principaux exportateurs ont atteint leurs production et parts de marché maximales

La Russie, l’Arabie saoudite, l’Iran et l’Irak, principaux producteurs mondiaux, ont atteint (ou sont proches) de leur niveau d’extraction maximale, estime Khelil. Ces pays ne pourront donc plus acquérir plus de parts de marché, selon la même source. Ainsi, la situation actuelle est propice à la signature d’un accord sur une réduction de la production, favorable à un soutien des cours du baril, indique l’ancien ministre.

La rencontre prévue à Alger, en septembre prochain à l’occasion du Forum mondial de l’Énergie, devrait donc aboutir sur une entente entre les membres de l’Opep pour réduire la production et soutenir ainsi les cours du brut, à en croire Chakib Khelil.

Ce dernier indique que la stratégie d’inondation du marché atteint ses limites : ne pouvant plus produire beaucoup plus et donc dans l’incapacité de gagner plus de parts de marché, ces pays « n’ont plus besoin de cette souffrance, de la dévaluation de la monnaie, des problèmes budgétaires, etc. », déclare-t-il à Bloomberg.

Cette sortie médiatique de Khelil, depuis Washington aux États-Unis, fait suite aux déclarations du ministre saoudien du Pétrole, indiquant la disponibilité de l’Arabie saoudite à discuter des mesures pour stabiliser le marché pétrolier. Les cours avaient bondi fortement et se stabilisent désormais au-delà de 49 dollars pour le baril de Brent.

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