L’Iran favorable à une décision de gel de la production



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Troisième producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, l’Iran serait plus «disposé à apporter son concours à une action commune de soutien des cours du pétrole», lors de la prochaine rencontre de l’Opep à Alger, fin septembre. L’information, obtenue hier par Reuters auprès de sources de l’Opep et de l’industrie pétrolière, a favorisé la remontée des cours du brut, alors qu’un recul des prix a été enregistré dimanche dernier après qu’ils aient franchi la barre des 50 dollars, jeudi dernier. Il faut rappeler que l’Iran avait refusé, une première fois cette année, de se joindre à l’Opep et à certains pays extérieurs à l’organisation, dont la Russie, pour stabiliser la production. La tentative de geler la production aux niveaux de janvier 2016 a ainsi échoué en avril, l’Arabie Saoudite ayant posé comme condition la participation de tous. Aujourd’hui, l’Iran semble prêt à accepter un compromis avec les autres producteurs du fait que le pays «va bientôt atteindre ses niveaux de production antérieurs aux sanctions, et après il pourra coopérer avec les autres», ont indiqué les mêmes sources. Et de préciser que «d’une manière générale, l’Iran veut que l’Opep aille au-delà d’un simple gel de la production de tous les membres au niveau maximal. Si le gel permet toutefois d’améliorer les prix, l’Iran apportera son aide par des paroles de soutien». L’Iran insiste sur le fait qu’il pourra s’allier aux autres producteurs une fois qu’il aura renoué avec le niveau de production qu’il affichait avant les sanctions, soit quatre millions de barils par jour (bpj). Sa production a été de 3,6 millions de bpj en juillet, selon l’Opep. L’Iran a confirmé sa participation à la réunion algérienne, a affirmé hier une source de l’Opep. Toutefois, la difficulté sera de définir précisément à quel niveau geler la production : «Convenir d’un chiffre risque d’être difficile, à moins que tout le monde accepte l’idée d’une certaine souplesse», ajoute la même source. Sur le marché pétrolier, les cours du brut repartaient à la hausse, mardi en fin d’échanges européens. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 49,48 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de lundi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de  light sweet crude (WTI) pour la même échéance, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, gagnait 17 cents à 47,58 dollars. En guise d’explication, Jameel Ahmad, analyste chez FXTM, souligne que «les marchés pétroliers tentent soudain de retrouver leur entrain après des informations selon lesquelles l’Iran pourrait soutenir toutes les intentions possibles des membres de l’Opep en matière de débit de production», ce qui a entraîné un soudain changement dans l’humeur des investisseurs. L’analyste se montre toutefois prudent : «Si ces rumeurs autour de l’Iran peuvent constituer des nouvelles séduisantes pour quiconque espère une réduction de production, il convient de souligner que nous avons lu énormément de rumeurs dans le passé provenant de différents producteurs de pétrole et qu’aucune n’a porté ses fruits jusqu’à présent», prévient l’analyste.  


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