Alger médiateur entre Téhéran et Riyad



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L'Algérie travaille actuellement à la recherche d'un compromis entre l'Iran et l'Arabie saoudite.

Le Venezuela, qui fait campagne pour un gel de la production de pétrole tout comme l'Algérie, tente de convaincre l'Iran, qui a donné son accord pour sa participation à la prochaine rencontre de l'OPEP prévue les 28 et 29 septembre à Alger, de reporter sa décision d'augmenter sa part de production. Téhéran veut en effet récupérer son quota historique des ventes de pétrole.

Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad, en tournée en Amérique latine, a rencontré le président vénézuélien Nicolas Maduro à Caracas : « Nous continuons à construire des bases communes et solides pour trouver un consensus qui permettrait de stabiliser le prix du pétrole, de renforcer nos industries, de renforcer l'OPEP et de renforcer l'alliance entre les Etats membres de l'OPEP », a déclaré Nicolas Maduro.

L'Iran, dont la production de brut est en train de retrouver son niveau antérieur aux quotas imposés par les Etats-Unis espère, autant que ces derniers, voir le prix du baril remonter au-dessus des 50 dollars.

Reste à convaincre les autres membres de l'OPEP, notamment l'Arabie saoudite. Le plus grand exportateur de pétrole du monde ne semble pas disposé à accepter une réduction de sa production. Fin septembre, une réunion informelle regroupera les quatorze membres de l'OPEP.

Elle sera déterminante pour l'avenir des prix du pétrole puisque l'Algérie tentera, coûte que coûte, de convaincre les autres pays producteurs de baisser leur production pour voir les prix repartir à la hausse et relancer la demande mondiale.

Si l'Algérie a réussi à convaincre l'Iran de s'asseoir à la même table que les Saoudiens, la partie n'est pas encore gagnée. A Alger, les experts du MAE et du ministère de l'Energie s'attellent depuis des jours à la préparation de cette réunion de la dernière chance pour voir le prix du pétrole grimper et atteindre un seuil acceptable pour tous autour des 60 dollars le baril.

Ces experts tentent en effet de trouver un accord intéressant qui pourra réconcilier l'Arabie saoudite et l'Iran. Les Saoudiens sont prêts à faire des concessions si l'Iran en fait aussi. Selon l'AFP, le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak, a indiqué qu'une participation de la Russie au Forum d'Alger était encore à décider. Le cas échéant, le ministre a confié qu'il pourrait rencontrer son homologue saoudien, Khaled al-Faleh, en marge du congrès.

Le SG de l'OPEP, Mohammed Barkindo, se rendrait à Téhéran dans les jours à venir. Si l'Iran est désormais disposé à participer à une action concertée de soutien au marché mondial du pétrole, l'Arabie saoudite est restée sur ses positions puisqu'elle n'envisage pas de baisser sa part de production.

La réunion d'Alger s'annonce difficile pour la diplomatie algérienne, qui aura besoin de toute son « ingéniosité légendaire » pour arriver à un accord sur un gel des niveaux de production.
Déjà une hausse est intervenue suite à l'annonce d'une réunion informelle des membres de l'OPEP fin septembre à Alger, avec un Brent qui termine à 49,48 dollars.

Les prix du pétrole progressaient portés par un éventuel appui de l'Iran à une action coordonnée des membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) pour soutenir les prix de l'or noir.

Les cours du Brent et du WTI, qui avaient chuté début août au plus bas en trois mois et demi, sont parvenus depuis à fortement rebondir, suite notamment à l'annonce d'une réunion informelle des membres de l'OPEP fin septembre à Alger, relançant les espoirs de voir les producteurs de brut de l'organisation s'entendre sur un gel de l'offre.


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