Le mouton de l’Aïd abordable à Bouira, plus cher à Alger



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Au milieu du marché hebdomadaire de la ville de Bouira, les moutons sont nombreux. Très tôt dans la matinée, les éleveurs et les revendeurs, venus des villages et des villes limitrophes comme Médéa et M’silla attendent des acheteurs potentiels. À deux semaines de l’Aïd el Kebir, les clients ne se bousculent pas encore. Et pourtant, il y en a pour toutes les bourses. Cette année, le mouton de l’Aïd n’est pas hors de prix. Les prix varient entre 23.000 et 50.000 DA le mouton.

Massaoud, éleveur originaire de Berrouaghia, explique la baisse des prix par rapport à l’année passée par la faiblesse de la demande et l’abondance de l’offre.

(© TSA)Une aubaine pour les revendeurs… 

Pour d’autres éleveurs, la hausse des prix des années précédentes était due à des pratiques « malsaines » des intermédiaires qui achètent massivement des moutons à deux semaines de l’Aïd pour les revendre à des prix exorbitants la veille. Ils conseillent donc les citoyens de ne pas attendre la veille de la fête pour acheter le mouton, au risque de le payer beaucoup plus cher. « On est à une dizaine de jours de l’Aïd, tout peut se passer, il est préférable d’acheter son mouton maintenant », conseille un éleveur.

(© TSA)Des béliers cornés, un business destiné aux marchés de la capitale

Toujours au marché hebdomadaire de Bouira, Hamza, un jeune éleveur venu de la commune de Taghzout, se dit « mécontent » de la baisse des prix des moutons. Mais avec sa quinzaine de béliers aux cornes, très prisés par une certaine clientèle, il pense s’en sortir. « C’est la tendance à Alger. Les cornés sont plus chers que les autres moutons. Ici (à Bouira), les gens ne donnent pas d’importance aux cornes, d’ailleurs la plupart les préfèrent sans ! Les cornes donnent du fil à retordre aux femmes le jour de l’Aïd », explique-t-il.

(© TSA)Les moutons vendus à prix d’or dans la capitale

Si les prix des moutons sont abordables à Bouira, ce n’est pas le cas à Alger. À Belcourt, entre deux maisons en ruine, un jeune vendeur a aménagé un petit coin pour exposer les moutons. « De ce côté, les moutons proviennent de Laghouat, de l’autre, c’est des moutons de Ain Bousfar, on vous fera un bon prix ! ». Chez lui, les prix des bêtes varient entre 35.000 et 70.000 DA, des prix qu’il juge « raisonnables ». « Nous achetons nos moutons à des prix élevés sans compter les aliments de bétail et le coût élevé du transport », justifie-t-il.

Aux Annassers, un vieil homme et ses fils gardent un troupeau de moutons. Ceux qui sont frappés d’une croix rouge sont déjà vendus. Il propose le mouton entre 35.000 et 49.000 DA. Il se dit « satisfait » de la vente de cette année, qu’il juge meilleure que celle de l’année dernière.

(© TSA)Des béliers à 100.000 DA à El Madania…

À El Madania, un point de vente est improvisé. Interrogé sur le prix de ses bêtes, un bonhomme grincheux et méfiant lâche : « Tout dépend du mouton ! ». Il ne propose que des béliers aux cornes. Le moins cher est à 56.000 DA. Mais les plus imposants sont plus chers. « On m’a déjà offert 100. 000 DA pour de gros béliers mais j’ai refusé de vendre », confie-t-il.

(© TSA)


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