Islam Slimani a joué hier contre le Lesotho. Le nouvel attaquant de Leicester n’a pas marqué, mais il a délivré une passe décisive à Soudani qui a marqué le 4e but des Verts.
L’EN vient de réussir un autre carton à domicile, c’est de bon augure pour le match contre le Cameroun le 9 octobre (éliminatoires Mondial 2018), n’est-ce pas ?C’est une belle victoire et une bonne préparation pour le prochain match contre le Cameroun. On a gagné 6-0, c’est bon pour le moral. On doit continuer à travailler, car le plus dur est à venir.
L’EN a marqué six buts et son meilleur buteur n’a pas participé à ce festival, c’est bizarre, non ?On ne peut pas toujours marquer. Une fois tu marques, une autre fois tu fais marquer tes camarades. Le plus important, c’est d’aider l’équipe à gagner. On est en sélection, pas en club.
N’étiez-vous pas perturbé par votre transfert à Leicester ?Non, j’étais à 100%. C’est dur de marquer quand on mène rapidement 3 ou 4 buts à 0. Tout le monde veut alors marquer.
Vous vouliez tirer le penalty, mais Boudebouz a fini par avoir le dernier mot. Que s’est-il passé ?Ryad voulait tirer le penalty et il l’a fait. C’est son droit. On est une équipe et on doit respecter les choix de chacun de nous.
Le nouveau sélectionneur national a apporté sa petite touche en modifiant le système de jeu, qu’en pensez-vous ?On a joué comme ça avec Vahid. Il faut du temps, trois à six mois, pour ce nouvel entraîneur afin d’imposer sa méthode et ses idées. Il va ramener un plus.
Vous allez entamer dans un mois les éliminatoires du Mondial 2018 face à un sérieux client, le Cameroun. Des appréhensions ?Les grandes équipes, on les voit dans les grands rendez-vous. Contre le Cameroun, on doit prouver qu’on est une grande équipe.
Le Mondial, ça fait rêver, non ?Le Mondial, c’est quelque chose de grandiose et d’exceptionnelle. On va tout faire pour se qualifier à la prochaine Coupe du Monde.