Sellal 

« L’Algérie résiste au choc pétrolier »



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Le premier ministre, Abdelmalek Sellal, a de nouveau assuré ce mardi que l’Algérie « résiste » aux conséquences induites par le « choc pétrolier » de l’été 2014 qui a réduit de moitié ses recettes.

« En dépit de la sévérité du choc pétrolier qui a réduit de moitié ses revenus, l’Algérie résiste et ses indicateurs macroéconomiques demeurent relativement stables », a affirmé Abdelmalek Sellal lors d’une allocution à l’ouverture de la 15e réunion ministérielle du Forum international de l’énergie (FIE) qui se tient à Alger.

Comme pour souligner la volonté de l’Algérie de sortir de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures, il a mis en exergue le nouveau modèle de croissance adopté récemment par l’exécutif mais dont les contours demeurent flous.

« Des réformes sont lancées dans le cadre d’un nouveau modèle de croissance qui doit mettre nos modes de gouvernance économique en conformité avec les standards internationaux en terme d’efficacité et de rationalité », a-t-il dit. « Un consensus national a été bâti pour opérer la diversification de l’économie nationale vers la création de richesses et mieux l’arrimer à l’économie mondiale », a-t-il encore fait valoir, selon des propos repris par l’agence officielle.

Plaidoyer pour « un prix juste et raisonnable »

Même s’il met en avant la capacité de résistance de l’Algérie face au choc pétrolier, Abdelmalek Sellal n’a pas manqué de relever que la persistance de la chute des prix ne sert pas les intérêts d’aucun pays. « Les pays producteurs doivent légitimement pouvoir proposer leurs produits dans un cadre de stabilité assurant des revenus suffisants pour couvrir leurs réinvestissements et stimuler la croissance économique et le progrès social », a-t-il déclaré.

« Pour leur part, les pays consommateurs sécuriseront leurs approvisionnements sur le moyen et le long termes, en menant des politiques énergétiques visibles afin de permettre aux producteurs de mieux cerner leurs investissements en évitant les distorsions d’un marché non maturé », a-t-il ajouté.

Selon lui, l’Algérie militerai pour la formation d’un prix « juste et raisonnable » permettant les investissements dans la chaîne énergétique, la rémunération des producteurs, la sécurisation de l’approvisionnement des consommateurs et la stabilité des marchés.


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