Abrogation de l’article proposé par la FAF en 2012



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Demain, 29 septembre 2016, se tiendra au Caire (Egypte) l’assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF) pour «examiner les propositions des associations (fédérations) pour la modification des statuts, du règlement d’application des statuts et du règlement de l’assemblée générale de la CAF», précise l’ordre du jour transmis aux membres qui y prendront part. Autre point important inscrit à l’ordre du jour du congrès : l’élection de deux nouveaux membres africains additionnels au conseil (ex-comité exécutif) de la FIFA pour la période transitoire allant du 30 septembre 2016 au 16 mars 2017. Le rajout de deux membres africains au conseil de la FIFA intervient dans le sillage de la réforme de la Fédération adoptée le 26 février 2016 qui a porté à 6, au lieu de 4, le nombre des membres de la CAF qui siégeront au sein de l’organe de contrôle et de gestion de la FIFA. Pour ce qui est de la modification des statuts de la CAF, elle concerne l’article 18 «élection, majorité, vote» et plus particulièrement l’alinéa 3 que la Fédération algérienne de football (FAF) avait proposé le 20 juin 2012 et que l’assemblée générale avait adopté le 3 septembre 2012 aux Seychelles. La proposition algérienne préconisait que «tout candidat aux élections à la présidence de la CAF, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF». Cette proposition avait pour objet de barrer la route à l’Ivoirien Jacques Anouma qui voulait briguer le poste de président de la CAF. En mars 2013, Issa Hayatou a été réélu président de la CAF à la faveur de la proposition de la FAF que, bien sûr, les délégués du congrès aux Seychelles ont adoptée à une très large majorité.La roue a tourné. Dans quelques heures, les délégués adopteront la nouvelle mouture proposée par la fédération de Djibouti qui préconise le remplacement de l’article 13, alinéa 3 (version FAF) par l’article suivant : «Seules les associations membres sont habilitées à proposer des candidatures à la fonction de président de la CAF. Une candidature à la fonction de président de la CAF n’est valable que si elle est soutenue par au moins 5 associations membres. Le candidat avec la déclaration de soutien d’au moins 5 associations membres, un candidat à la fonction de président de la CAF doit avoir joué un rôle actif dans le football en tant qu’officiel d’une association membre, durant 4 des 5 années ayant précédé le dépôt de sa candidature et a l’obligation de se soumettre au contrôle d’éligibilité.» 7 candidats pour 2 postes Sur ce chapitre, la CAF s’est alignée sur les statuts de la FIFA qui préconisent qu’une candidature à la présidence (FIFA) doit être accompagnée de cinq parrainages plus le contrôle d’éligibilité. L’été dernier, la CAF avait chargé un groupe de travail composé de cinq personnes, dont Mohamed Raouraoua comme premier responsable, pour procéder à une relecture des statuts-textes de la CAF dans la perspective d’une mise à niveau avec les nouveaux statuts de la FIFA. Les délégués des associations vont élire, demain, les deux nouveaux membres africains qui siégeront au conseil de la FIFA en compagnie de Issa Hayatou (Cameroun), Hani Abo Reda (Egypte), Tarek Bouchemaoui (Tunisie) et Constant Ommari (RD Congo). Ils sont sept à se disputer les deux places en jeu. Ahmad (Madagascar), Almamy Kabele (Guinée), Goc Chabur (Soudan du Sud), Hima Hamidou Dibrilla (Niger), Nyantaky Kwesi (Ghana), Suketu Patel (Seychelles), Augustin Senghor (Sénégal). Deux Candidats seront élus pour 6 mois seulement à l’issue desquels il y aura une autre élection pour un mandat de 4 ans. Les nouveaux statuts prévoient, dans l’article 18 alinéa 14 : «A l’exception du président de la CAF, l’élection des (3, ou 5) autres membres africains au comité exécutif de la CAF sera basée sur des groupements des associations membres de la CAF. Un membre, ou deux seront élu du groupement 1 des associations membres francophones, la même chose pour le groupement 2 des associations membres anglophones. Les arabophones, hispanophones et lusophones seront regroupés dans un même groupement.» Ce groupement élargi aux trois entités ne sera pas équitablement représenté. C’est toute la difficulté que rencontreront les candidats de ce pool. On y reviendra.  


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