45% des subventions profitent à 4 wilayas



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Les politiques budgétaires, le système des subventions publiques, la politique énergétique ainsi que l’aménagement territorial sont autant de volets stratégiques de l’économie nationale qui doivent être soumis à une refondation structurelle.   C’est le constat que vient de faire le professeur Abdelatif Benachenhou ce week-end lors d’une conférence qu’il a donnée au CREAD à Alger (Centre de recherche en économie appliquée pour le développement). Pour cet ancien ministre des Finances, il existe de sérieux blocages que ce soit dans le mode de financement budgétaire du logement, des aides sociales multiples comme au niveau de soutien à l’agriculture. En d’autres termes, pour le professeur, les politiques publiques de développement favorisent depuis de nombreuses années l’exode rural et la fuite de la valeur ajoutée vers les grandes villes, ce qui augmente les besoins sociaux dans divers domaines et crée des déséquilibres de grande ampleur entre les différentes régions, et ce, avant d’évoquer l’inégalité territoriale forte et croissante qui « est de nature à déstabiliser la nation en entraînant des déplacements considérables des populations. » Argument à l’appui, M. Benachenhou relève qu’« entre 40 et 45 % des subventions publiques profitent à 4 wilayas seulement du centre du pays (Alger, Tipaza, Blida, Tizi Ouzou), ce qui représente à peine 12% de la population. » Un constat qui n’a pas laissé dans l’indifférence l’assistance, composée principalement d’universitaires et chercheurs d’horizons divers, étant donné que 45% des subventions étatique ne profite en réalité qu’à quelque 6 à 7 millions de citoyens. « Ce n’est pas normal et l’Algérie ne peut pas continuer à fonctionner ainsi. Il ya des territoires entier dont la valorisation des ressources ne se fait pas, car les ressources locales y sont étouffées et des communes, empêchées de se développer au moyen de leurs propres ressources,  sont toutes suspendues au budget de l’État », regrette le conférencier. Certes, ajoute-t-il, « le gouvernement compte bien baisser les dépenses budgétaires mais en agissant seulement sur les dépenses d’équipement, celles relatives au fonctionnement qui représente 18% du PIB étant incompressibles et en constante augmentation, il ne parviendra à aucun résultat. » Pour trouver une issue favorable à l’économie nationale et la sauver de l’impasse dans laquelle elle se débat depuis plus de deux ans déjà, le professeur suggère d’aller sans perdre du temps vers « un nouveau contrat social qui devra résulter d’un consensus entre tous les acteurs économiques et sociaux opérant en Algérie. »


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