Amara Benyounes tacle Bakhti Belaib

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Amara Benyounes estime qu’un ministre incapable de faire face aux lobbies doit démissionner. « Quand quelqu’un dénonce, il doit donner les solutions. Je n’ai aucun commentaire à faire en ce qui concerne les affaires de corruption. Mais je défis qui que ce soit en Algérie qui m’accuserait de corruption à l’époque où j’étais ministre du Commerce ou en tant que secrétaire général du MPA », a déclaré Amara Benyounes, en réponse à une question sur les déclarations de son successeur Bakhti Belaïb.

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Il s’exprimait à Zeralda au cours d’une conférence de presse à l’issue de l’université d’été de son parti le MPA.

Sur les lobbies et les éventuelles pressions qu’ils peuvent exercer sur un ministre, le responsable du MPA a affirmé : « en tant que ministre, il est impossible que j’accepte qu’un lobby me commande ou me dicte des choses. Si en tant que ministre, je ne peux pas faire face à un lobby, je démissionne. Je parle de ma personne et pas d’autres », a-t-il assuré.

Le secrétaire général du MPA a appelé à relever le niveau du débat politique qui risque de pousser les Algériens vers l’abstention lors des prochaines élections législatives. Sur les divergences au sein de l’exécutif notamment entre le ministre du Commerce et celui de la Justice, Amara Benyounes a dit souhaiter que « ce débat soit à l’intérieur et non à l’extérieur du gouvernement ».

Véhicules de moins de trois ans

« Nous avons toutefois remarqué que le Premier ministre a joué son rôle », a-t-il ajouté en affirmant encore qu’il n’y avait aucun conflit entre lui et Abdelmalek Sellal.

Questionné sur l’importation des véhicules d’occasion de moins de trois ans annoncée par Bakhti Belaïb puis abandonnée à l’issue d’un conseil de gouvernement, Amara Benyounes a évoqué une proposition qui l’avait faite en 2014, lorsqu’il était ministre du Commerce.

Il avait proposé « d’importer tous les véhicules mais avec un cahier des charges précis », selon lui. « Pourquoi parle-t-on de trois ans ? Pourquoi pas quatre voire cinq ans ? Pourquoi on va obliger à tous les Algériens, surtout ceux qui n’ont pas les moyens, d’acheter des voitures neuves », s’est-il demandé.

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