Onze ministres marocains sommés de démissionner, Michel Aoun favori aux présidentielles au Liban, la bataille de Mossoul contre Daech cartographiée…



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Syrie : l’armée turque dit avoir tué jusqu’à 200 miliciens kurdes

Des bombardements de l’aviation turque dans le nord de la Syrie ont fait 160 à 200 morts dans les rangs des miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), selon un communiqué de l’armée turque diffusé ce jeudi. Vingt-six raids aériens ont visé leurs positions dans un secteur repris récemment aux combattants de l’État islamique, précise l’état-major. Ces raids ont eu lieu à Al Hassiya, Oum al Qoura et Oum Hoch, trois villages situés au nord d’Alep tenus par les Forces démocratique syriennes (FDS), coalition dirigée par les YPG. L’armée turque et ses alliés locaux ont lancé le 24 août une offensive dans le nord de la Syrie baptisée « Bouclier de l’Euphrate » dont l’objectif est à la fois de repousser Daech et d’enrayer la progression des miliciens kurdes. (Lire)

Syrie : la Russie prolonge la trêve de 24 heures

La trêve « humanitaire » observée par les armées russe et syrienne depuis ce jeudi matin à Alep va être prolongée de 24 heures pour permettre aux civils et aux combattants de quitter les quartiers rebelles assiégés, a annoncé le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou. La trêve devrait donc en théorie durer jusqu’à vendredi 16 heures GMT. L’ONU a affirmé peu avant que la Russie avait accepté de prolonger jusqu’à samedi soir cette trêve, qui a débuté à 5 heures GMT jeudi. L’armée syrienne avait de son côté déclaré dès mercredi soir que la trêve humanitaire à Alep durerait trois jours, soit jusqu’à samedi. Mercredi soir, Vladimir Poutine a fait part de son « intention de prolonger autant que possible, en fonction de la situation réelle sur le terrain, l’arrêt (des) frappes aériennes ». (Lire)

Yémen : entrée en vigueur d’une trêve de 72 heures après de violents combats

Comme prévu, un cessez-le-feu de 72 heures initié par l’ONU est entré en vigueur, mercredi 19 octobre, une minute avant minuit au Yémen. Le pays s’était pourtant à nouveau embrasé dans la journée. Cette trêve renouvelable, annoncée lundi par le médiateur de l’ONU Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, est la sixième tentative de cesser les hostilités entre les rebelles chiites houthis et les forces progouvernementales depuis l’intervention, en mars 2015, au Yémen d’une coalition arabe sous commandement saoudien. Le président yéménite en exil, Abd-Rabbou Mansour Hadi, a d’ores et déjà dit s’attendre à ce que la trêve ne soit pas respectée. « Nous n’attendons rien d’autre de la part (des Houthis) que du gain de temps et de la procrastination », a-t-il déclaré. À Sanaa, le porte-parole militaire des rebelles, le général Sharaf Lokman, a affirmé « respecter le cessez-le-feu dans le temps imparti dès lors que l’ennemi s’y conforme totalement aux plans terrestre, naval et aérien ». (Lire)

Irak : la bataille de Mossoul contre l’État islamique cartographiée jour par jour

La coalition et les forces irakiennes tentent depuis lundi 17 octobre de reprendre la ville de Mossoul à l’État islamique. Lancée après des semaines de préparation, la bataille doit permettre à Bagdad de reprendre Mossoul et de repousser Daech hors des frontières d’Irak. La carte interactive proposée par Le Monde permet de montrer, jour par jour, qui contrôle le territoire autour de Mossoul. Elle sera mise à jour quotidiennement, selon le quotidien. (Lire)

USA : Trump refuse de dire qu’il acceptera le résultat des élections

Le candidat républicain Donald Trump a laissé entendre ce mercredi qu’il pourrait ne pas reconnaître le résultat de l’élection présidentielle américaine du 8 novembre en cas de défaite, lors du troisième et dernier débat face à Hillary Clinton. Distancé dans les intentions de vote mesurées par les instituts de sondage, Donald Trump a dénoncé, comme il le fait depuis plusieurs jours, un processus électoral truqué en faveur d’Hillary Clinton. Le candidat républicain a déclaré qu’il attendrait avant de juger si le résultat de l’élection lui paraît légitime. « Je vous le dirai le moment venu, je vais maintenir le suspense », a-t-il dit. Hillary Clinton s’est dit « horrifiée » face à cette remise en cause de l’un des piliers du fonctionnement des institutions aux États-Unis, où le candidat vaincu concède sa défaite. « Ce n’est pas comme cela que fonctionne notre démocratie », a-t-elle déclaré. (Lire)

Liban : l’ex-général Michel Aoun donné favori aux présidentielles

L’ex-général libanais Michel Aoun est donné favori pour devenir le treizième président du Liban, à l’issue du vote du Parlement prévu le 31 octobre prochain, ce qui mettrait ainsi fin à la vacance de pouvoir, en vigueur depuis mai 2014 au Liban. Il s’agira de la 46e réunion du Parlement organisée pour élire un président, le vote ayant jusqu’alors échoué car la majorité des députés, notamment ceux favorables à Michel Aoun et ses alliés chiites du Hezbollah, avaient boycotté les séances. Âgé de 81 ans, Michel Aoun est un chrétien maronite issu d’un milieu modeste qui a embrassé la carrière militaire. Non consensuel, il est adulé comme chef charismatique par ses partisans et haï par ses adversaires. Il fut l’un des plus farouches opposants au régime syrien et a même affronté son armée qui l’a chassé du pouvoir en 1990, avant de faire 15 ans plus tard volte-face et d’adoucir sa position vis-à-vis de Damas. (Lire)

Ukraine : la Russie accepte la présence de policiers armés de l’OSCE

Le président russe Vladimir Poutine a accepté le principe de l’envoi de policiers armés de l’OSCE dans l’est de l’Ukraine sur lequel insistait Kiev, lors d’entretiens à Berlin sur le conflit ukrainien. « Poutine a donné son accord pour la présence d’une mission policière armée de l’OSCE » (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) dans l’est de l’Ukraine, a indiqué le porte-parole du Kremlin au lendemain de pourparlers à Berlin entre les dirigeants russe, ukrainien, français et allemand. « Le déploiement d’une telle mission serait positif, mais il faut encore travailler sur ce projet dans le cadre de l’OSCE », a ajouté Peskov.  L’éventualité de la présence d’observateurs de l’OSCE armés dans l’est de l’Ukraine a aussitôt provoqué la colère d’un des dirigeants séparatistes prorusses de la république autoproclamée de Donetsk (DNR), Denis Pouchiline. (Lire)

L’Europe envisage des sanctions contre la Russie

Les vingt-huit chefs d’État et de gouvernement qui se retrouvent ce jeudi soir à Bruxelles pourraient finalement entrouvrir la porte à des sanctions contre la Russie et contre son soutien au régime de Bachar el-Assad, d’après une dernière ébauche des conclusions du sommet. Le tour de vis, presque inattendu, est une option pour l’avenir, pas une décision ferme ou d’application immédiate. Il est sans calendrier. Mais il marque un net durcissement de l’UE face au Kremlin, sur le fond et dans la forme. La Russie n’est pas explicitement nommée comme cible de ces possibles sanctions européennes. Mais elle n’en est plus exclue, une différence essentielle avec la décision prise lundi par les ministres des affaires étrangères. (Lire)

Le Maroc a perdu 320 millions de dollars à cause du blocage de VoIP

Le Centre américain de l’innovation technologique de l’institution Brookings a publié un rapport mercredi sur l’impact économique de blocage de l’internet de différents types (2G, 3G, 4G). Concernant le Maroc, le centre américain a assuré que la non utilisation des applications VoIP a fait perdre à l’économie nationale environ 320 millions de dollars. Le rapport de l’institut se base en effet sur les recherches des deux économistes américains Erik Brynjolfsson et Joohee Oh, qui ont constaté que le recours à des applications gratuites telles que Whatsapp ou Messenger ajoute 0,23% au PIB national. L’Agence nationale des réglementations des télécommunications (ANRT) marocaine a bloqué l’utilisation des applications d’appels gratuits depuis janvier 2016. (Lire)

Maroc : 11 ministres du gouvernement Benkirane sommés de présenter leurs démissions

Onze ministres du gouvernement d’expédition des affaires courantes sont priés de quitter leurs fonctions. Tous ses ministres ayant remporté leur siège à la Chambre des représentants sont en effet tenus de présenter leurs démissions pour qu’ils ne tombent dans le cas de l’incompatibilité entre la fonction de ministre et celle de député, conformément à la Constitution. Des médias accusent le Secrétaire général du gouvernement d’être l’auteur de ces évictions. L’article 47 de la Constitution est pourtant clair à cet égard : il donne le pouvoir de mettre fin aux fonctions d’un ministre d’abord au roi et ensuite au chef du gouvernement mais après consultation et approbation du souverain. (Lire)

Espace : l’atterrisseur Schiaparelli aurait touché Mars, mais reste muet

L’Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé jeudi qu’elle ignorait si le module Schiaparelli avait « survécu ou pas » à son atterrissage sur Mars. « Nous ne sommes pas encore en mesure de déterminer les conditions (…) dans lesquelles l’atterrisseur a touché le sol » mercredi, a déclaré Andrea Accommazzo, chef des missions du système solaire à l’ESA. Il faudra d’autres éléments pour savoir « s’il a survécu structurellement ou pas », a-t-il ajouté. L’atterrissage du module sur Mars était planifié mercredi à 14h48 GMT. S’il s’avère que Schiaparelli est perdu, ce sera la deuxième fois que l’Europe spatiale aura échoué à faire atterrir en douceur un engin sur Mars. (Lire)


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