Message de Bouteflika à la presse

les réactions des partis politiques



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Mohamed Douibi, président d’Ennahda

« En général, il y a des gens qui, vu leur âge et leur culture, sont incapables de suivre les moyens de communication de cette époque. C’est pour cette raison qu’ils font ce genre de déclarations et ils pensent que le citoyen algérien restera dans la prison du passé. Si on veut préserver notre État et notre peuple des influences étrangères, il faudrait qu’on donne la liberté à notre peuple pour le responsabiliser. Il ne suffit pas de critiquer les moyens de communication de l’époque qui sont devenus une nécessité dans la vie des gens. La presse électronique est une réalité qui s’est imposée à tout le monde ! »

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Lakhdar Benkhelaf, député et cadre du Front pour la justice et le développement (Al Adala)

« Après les restrictions sur les militaires avec la loi (dont les mesures leur imposent le silence) et les restrictions sur la scène politique avec la nouvelle loi électorale, le tour de la presse est venu. En réalité, le problème de la presse n’est pas la presse électronique. Il faut plutôt préserver la liberté d’expression de cette presse électronique et trouver des solutions à la presse en général qui vit un problème sérieux. Un nombre important de quotidiens ont fermé et d’autres vont également fermer ».

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Bouabdellah Benadjaïmia, chargé de communication du MSP

« C’est une nouvelle série de restrictions. Après la presse écrite, les chaînes de télévision privées et le monopole des médias publics, le tour de la presse électronique est venu puisqu’elle constitue pour le pouvoir actuel, qui est non-démocratique, une véritable menace à travers les sites d’information et les réseaux sociaux. Des millions d’Algériens sont aujourd’hui sur Facebook et s’expriment en toute liberté sur les différentes questions nationales. Au lieu d’appliquer la Constitution et renforcer les libertés, le président demande une autorité de régulation pour la presse écrite et veut surveiller l’espace électronique qui dérange l’État. On regrette  qu’on parle encore de restrictions et de surveillance en Algérie. On ne sera pas surpris de voir des blogueurs emprisonnés et qu’il y a une surveillance sur certains sites et certains militants ».


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