Le romancier algérien, natif de la ville de Tighennif, Salmi Nasser, professeur de l’enseignement secondaire, né en 1969 et père de famille, a remporté le premier prix Katara grâce à son œuvre littéraire intitulée « les langues bleues ». Un travail non encore publié et un prix conséquent d’une valeur de 30000 dollars lui a été attribué. L’heureux lauréat a fait part de son grand bonheur de cette consécration qui en dit long sur la volonté farouche de ce romancier et sa soif d’écrire. Sa famille et ses amis et collègues de travail ont appris avec un grand plaisir cette bonne nouvelle, Nacer a déclaré que cette consécration constitue un succès pour les lecteurs. L’œuvre historique intitulée «FANTASIA", dont les séquences se déroulent entre l’automne de 1996 et le printemps 1997 durant la décennie noire du terrorisme aveugle, selon les déclarations de l’auteur qui dira entre autres aussi qu’un tel état de fait a été engendré par le terrorisme, un facteur qui a attisé la haine et le refus de l’autre. Le romancier qui n’a pas pu se rendre à Doha , au Qatar pour des empêchements administratifs, il s’est excusé de ne pas pouvoir distribuer une copie de cette œuvre non éditée et non publiée, durant la cérémonie solennelle de distribution des prix. Il a beaucoup de poèmes non publiés tout comme sa dernière œuvre qui lui a valu cette consécration, un travail qui lui a couté vingt ans de labeur, nous dit-il. Ses collègues de travail et ses amis comme Boumaza Ghachem , Harbi ,Hamou et tant d’autres qui croyaient en ses capacités créatrices et aptitudes l’ont beaucoup encouragé à participer à ce concours qui comptait plus de mille participants réparties entre 235 œuvres publiées éditées en 2015 ,732 autres œuvres non publiées et 38 essais littéraires. Lorsque nous l’avons rencontre autour d’un café à proximité du lycée Saliha Ould Kablia à Tighennif où il enseigne actuellement comme PES de langue arabe et prépare un master dans la critique littéraire à l’université de MASCARA, il compte ; lorsque son œuvre sera publiée par une maison d’édition la traduire en français et en anglais. Il a néanmoins un pincement au cœur, c’est la non médiatisation par les chaînes publiques de télévision mis à part la radio nationale et la chaîne privée Echourouk et les réseaux sociaux .Dans sa ville natale, Tighennif, toute la population ne parle que de succès retentissant, une fierté pour la cité de l’émir et de toute la région de Beni Chougrane . Nacer, affable et courtois, ne cache pas sa grande joie et son bonheur béat pour avoir décroché ce prix prestigieux qui l’a fait sortir de l’anonymat puisque inconnu du grand public littéraire jusque-là. Un couronnement pour tant d’efforts conjugués dans ce domaine de l’écriture, il ne compte pas en rester là et ce prix, nous dit-il, est une motivation supplémentaire pour aller de l’avant parce que, ajoute-t-il, ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant .Une belle plume dans l’écriture des romans ; nouvelles et romans littéraires en langue arabe.