Le FFS réagit à la lettre de Bouteflika



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Le FFS a réagi ce mercredi à la correspondance envoyée par le président Bouteflika aux partis politiques les informant qu’il envisage de nommer Abdelwahab Derbal à la présidence de la Haute instance indépendante de surveillance des élections et leur demandant leur réaction à ce sujet.

« En l’absence des prérequis politiques et institutionnels qui feraient de la mise en place de la commission de surveillance des élections, et donc des conditions dans lesquelles ladite commission devra effectuer ses missions […] le FFS n’estime pas utile d’apporter un jugement sur la personne quand c’est sur la démarche ayant présidé à la création de la structure que portent ses réserves », indique le secrétariat national du FFS dans un communiqué.

Le FFS a réitéré sa proposition de « sortie de crise par la reconstruction d’un consensus national qui mettrait fin  au formalisme actuel lequel vide l’exercice institutionnel de tout prolongement positif sur le terrain de la gouvernance au profit de forces, intervenant de manière formelle et informelle, et dont les agissements alimentent le mécontentement social et paralysent tous les recours laissant le champ libre à la colère ».

Le FFS rappelle qu’il « n’a cessé de faire des propositions de sortie de crise pacifique, organisée et contractuelle dans laquelle le dialogue et la concertation ne seraient pas de pure forme et ouvriraient la voix à la reconstruction du consensus national qui manque cruellement à notre pays ».

Le FFS insiste enfin que « seul un changement en profondeur des conditions de l’exercice institutionnel et politique peut créer les conditions d’une saine représentation sociale et politique », avertissant qu’« en l’absence d’un tel changement et d’une telle mobilisation, la crise nationale ne peut que s’accentuer ».


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