Conflit au Sahara occidental

le Maroc et des pays du Golfe se retirent du sommet afro-arabe

Le Maroc, l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis ont quitté ce mardi le 4e sommet afro-arabe, prévu mercredi et jeudi, à Malabo en Guinée Équatoriale, rapportent plusieurs médias marocains. Ces pays ont décidé de se retirer de ce sommet en signe de protestation contre la présence d’une délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), selon la même source. L’Union africaine aurait insisté sur la participation du Sahara occidental à ce sommet, selon l’agence turque Anadalou.

Une source au ministère des Affaires étrangères marocain a déclaré lundi au site Al Arabi Al Jadid que son pays ne participera pas à un sommet en présence du Front Polisario:  « Le Maroc ne participera pas dans un sommet d’États arabes et africains en présence du Front Polisario. Ce dernier n’est pas membre de la Ligue arabe et n’est pas reconnu par plusieurs pays africains ». Les journaux marocains ne précisent pas si les trois autres pays du Conseil de coopération du Golfe (Koweït, Bahrein, Oman) ont décidé de quitter ce sommet. En avril dernier, le CCG a réitéré son soutien au Maroc sur la question du Sahara occidental.

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Le retrait du Maroc de ce sommet est un coup dur pour Rabat qui a introduit il y a quelques semaines une demande d’adhésion à l’Union africaine (UA). Dans ce contexte, il serait difficile pour le royaume de Mohamed VI de participer aux réunions de l’Organisation africaine qui compte le Sahara occidental parmi ses membres. L’Algérie est d’ailleurs hostile à l’adhésion du Maroc à l’UA et voit dans cette manouvre une tentative du royaume de Mohamed VI de diviser les pays africains. La demande d’adhésion du Maroc à l’Union africaine (UA) va « accentuer les divisions » entre les pays africains et « posera la question de la crédibilité de cette instance », écrivait le quotidien gouvernemental  El Moudjahid dans un éditorial publié mardi 8 novembre.

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