Des milliers de personnes ont assisté, dans l’après-midi de ce jeudi 1er décembre, à l’enterrement du dernier et grand maître de la chanson chaâbi, Amar Ezzahi, au cimetière d’El-Kattar à Bab El Oued à Alger.
Le célèbre chanteur populaire est décédé, hier mercredi, à son domicile à Alger à l’âge de 75 ans. En septembre dernier, Amar Ezzahi a déjà été hospitalisé pour un malaise. Il devait être transféré dans un établissement spécialisé à l’étranger.
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Dans un message de condoléances à la famille de l’artiste diffusé par l’agence officielle APS, le président Abdelaziz Bouteflika a estimé que l’Algérie perdait « une icône de la chanson chaâbi et un talentueux créateur qui a passé sa vie au service du patrimoine musical national ».
Selon le chef de l’État, « l’Algérie perd une icône de la chanson chaâbi et un artiste virtuose dont l’œuvre alliant modernité et authenticité inspirera à jamais les créateurs »
« La communauté artistique et tous ses fans continueront pendant très longtemps de fredonner ses chansons », assure le président de la République qui ajoute que l’œuvre d’Ezzahi restera « éternelle » et « ne cessera de marquer l’histoire de l’art et les générations montantes ».