El Bayadh

Hassan Bouras de nouveau en prison



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Après plus de trois mois de détention provisoire, en 2015, pour une affaire qui n’a pas encore connu de suite, Hassan Bouras, ancien journaliste et défenseur des droits humains, a été condamné à nouveau par le tribunal d’El Bayadh à «une année de prison ferme», le 28 novembre dernier. Sa famille ainsi que les militants, qui ont fait le déplacement pour marquer leur solidarité avec l’accusé, se disent «choqués par la lourde sentence qui lui a été infligée». Ces derniers,  au nombre de 12 personnes, ont été d’ailleurs interpellés le même jour et détenus pendant 24 heures au commissariat du centre-ville. Pour rappel, Hassan Bouras n’est pas à sa première poursuite et ne fait que cumuler les condamnations et amendes depuis plusieurs années. Ses activités en tant que journaliste d’abord puis de défenseur des droits humains lui ont certainement coûté tous ces tracas, notamment avec la justice. Selon l’un de ses trois amis, qui ont comparu en tant que témoins, en l’occurrence Moulay Marouf, qui est lui aussi ancien journaliste et membre du bureau d’El Bayadh de la Laddh, Hassan Bouras a été accusé d’«outrage à corps constitué». Selon le même interlocuteur, la justice lui reproche «une vidéo qu’il avait réalisée en septembre dernier et diffusée sur les réseaux sociaux». Dans cette vidéo, Hassan Bouras aurait «interviewé deux personnes qui ont accusé le chef de la sûreté de la wilaya d’El Bayadh ainsi que le commissaire de la police judiciaire de la même wilaya d’avoir touché des pots-de-vin d’une valeur de 500 000 DA chacun». «Les deux personnes en question ainsi que la femme de l’un des deux accusés ont été elles aussi condamnées à la même sentence», affirme Moulay Marouf. Dans un communiqué rendu public le jour même, la Ligue - aile Me Noureddine Benissad, dont Bouras est membre de la direction - avait dénoncé «cette énième condamnation contre son militant» et «avait appelé à sa libération». «Durant l’année 2016, plusieurs défenseurs des droits de l’homme, notamment Hassan Bouras, ont été poursuivis pour leurs publications, caricatures ou commentaires critiques. Hormis l’apologie du terrorisme et l’appel à la haine, à la violence et au crime, les opinions exprimées sur les réseaux sociaux font parties de la liberté d’expression et ne méritent en aucun cas des ripostes disproportionnées allant jusqu’à l’emprisonnement», dénonce la Laddh dans son communiqué. «La Laddh exige le respect de ces principes consacrés par la Constitution et les conventions internationales relatives aux droits de l’homme ratifiées par l’Algérie.» La famille Bouras affirme que Hassan «avait fait appel». Quant à la date de son procès en appel, elle assure qu’«elle n’est pas encore programmée».  


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