Gouvernement – FCE 

la crise



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L’incident de samedi à l’ouverture du Forum africain de l’investissement et des affaires a provoqué un mini-séisme politique. Il inaugure une crise ouverte entre Ali Haddad et le premier ministre, Abdelmalek Sellal.

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En effet, selon nos sources, Ali Haddad a sciemment ignoré le programme officiel du Forum et décidé de prendre la parole juste après le premier ministre, Abdelmalek Sellal, alors qu’il n’était prévu qu’en quatrième intervenant après Ramtane Lamamra et Abdeslam Bouchouareb.

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« Haddad ne pouvait pas ignorer le programme. Il connaît très bien les règles du protocole. Il ne pouvait pas parler avant Ramtane Lamamra et surtout il n’était pas prévu que Sellal assiste à l’allocution du chef du FCE. Sur ces points, tout était clair avant l’ouverture du Forum », affirme une source proche des organisateurs.

Selon nos sources, Ali Haddad n’a pas laissé beaucoup de choix à Abdelmalek Sellal. Ce dernier a pris la décision de quitter la salle pour éviter un affront. « Certes, il y a l’image de l’Algérie à l’étranger. Mais avant l’image de l’Algérie, il y a la prééminence de l’État et de ses institutions. C’est plus important que tout. Sellal ne pouvait rester sans réagir face à un tel affront », justifient-elles. Avec son coup de force, « Ali Haddad a cherché à asseoir un peu plus le pouvoir de l’argent », accusent-elles. Pour Sellal, la décision de quitter la salle est un signal fort envoyé aux « oligarques » : « Il y a des limites à ne pas franchir ».

Dans cette affaire, Abdelmalek Sellal n’est pas le seul à avoir été contrarié. Ramtane Lamamra, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, est furieux. Pour lui, l’incident constitue un véritable affront. Le patron de la diplomatie est en effet en première ligne sur les dossiers africains sensibles, notamment le Sahara occidental et le retour du Maroc au sein de l’Union africaine. L’homme avait besoin d’asseoir sa crédibilité face à ses interlocuteurs africains. C’est raté.

Les diplomates des AE ne digèrent pas non plus l’affaire. Durant la préparation du Forum, le ministère des Affaires étrangères, pourtant co-organisteur de l’événement, a été « complètement dominé » par le FCE, selon les propos d’un proche du dossier. « Les représentants du FCE ont fait preuve d’une incroyable arrogance avec les diplomates chargés de préparer l’événement », affirme-t-il. « Ils nous ont empêchés de travailler », a confié un diplomate à un des organisateurs.

Cette crise constitue le premier véritable test pour Ali Haddad. Jusque-là, le patron du FCE a pu, sans conséquences, enfreindre certaines règles avec les membres du gouvernement. Mais cette fois, il a touché à un domaine sensible : la diplomatie.


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