Benghebrit

dissiper les angoisses des élèves au bac



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La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé lundi que la décision de revenir à l'ancienne formule du baccalauréat ne signifie pas « un recul « dans le processus de refonte de cet examen mais plutôt un réaménagement qui tient compte des inquiétudes des élèves.

La session du baccalauréat, du 11 au 15 juin 2017, se déroulera sur une période de cinq jours et non de trois, comme il en avait été fait état précédemment.

Le seul changement attendu va concerner l'heure du début des examens, reportée de 8 à 9 heures, et le nombre des épreuves quotidiennes (deux chaque jour).

Nouria Benghebrit, qui s'exprimait hier lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III de la radio algérienne, explique qu'il ne s'agit en rien d'un recul quant à la réforme projetée, mais d'une « adaptation » visant à appréhender le « stress et les angoisses » manifestés par les élèves vis-à-vis de cet examen.

« Il ne s'agit pas d'un recul mais plutôt d'un réaménagement, dans lequel nous avons répondu à des préoccupations exprimées par les élèves, non seulement à travers des réseaux sociaux mais également à l'occasion de mes déplacements dans différents établissements », a déclaré la ministre.

La réforme de cet examen se fera « progressivement « et s'étalera jusqu'à 2021, a-t-elle indiqué. C'est « l'immensité de cet angoisse ». déclare Nouria Benghebrit, qui nous a amenés à revenir à l'ancien calendrier. Mme Benghebrit a expliqué, par la même occasion, que le principe portant sur l'allégement dans le contenu des sujets n'a pas été remis en cause, ni celui de la réduction des horaires des épreuves.

Concernant la réforme du baccalauréat, elle indique qu'avec les enseignants et les partenaires sociaux, ils se sont accordés sur le principe de son application progressive, l'un des premiers points retenus portant sur un allègement du nombre d'exercices.

La ministre rejette les accusations des syndicats d'enseignants qui ont présenté le retard d'application de la réforme, qu'elle n'a cessé de défendre, comme un « recul » de sa part, en même temps que le résultat d'une « politique irréfléchie et de décisions prises dans la précipitation ».

« C'est excessif et injuste « , répond-Elle, parce que ces syndicats ont, eux aussi, participé à la présentation des propositions d'hypothèse, multiples et variées, soulignant que la refonte du baccalauréat ne constituait pas à ses yeux une « priorité stratégique dans la politique que nous sommes en train de mettre en œuvre ».
Elle assure, cependant, que le projet de réforme du bac n'avait pas été pour autant abandonné, ajoutant que ce à quoi nous assistons aujourd'hui, c'est un réaménagement du calendrier de ces dernières.

Amenée à commenter les réformes entreprises au sein de l'Office national des examens et concours après les dernières « fuites « de sujets d'examen du baccalauréat, Mme Benghebrit assure qu'elles ont été entreprises à « tous les niveaux, à commencer par la sécurisation du site de cet organisme. Cela en appelant ces élèves à « se référer uniquement au site électronique officiel du ministère de l'Education et à ne pas prendre en compte les informations publiées par d'autres sites.

Evoquant la question de la violence dans les écoles et autour, la ministre a annoncé que la stratégie nationale en matière de sécurité et de lutte contre les violences, contre les incivilités dans l'école et ses environs sera présentée dans une quinzaine de jours.


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