Les corps communs de l’éducation protestent à Tizi-Ouzou



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A l’appel du Snccopen, (Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels), plusieurs travailleurs de l’éducation nationale ont investi les rues de Tizi-Ouzou ce mardi pour protester et organiser un sit-in devant le siège de la wilaya.   A travers leur action, les travailleurs protestataires ont remis une plateforme de revendications au wali qui, à son tour, la transmettra, à la ministre de l’Education nationale. Entre autres points soulevés dans leur lettre de revendication, les corps communs de l’éducation il y a « l’exigence de la révision de la loi relative à la gestion de l’argent des œuvres sociales, fonds destiné logiquement à aider les couches les plus défavorisées, au lieu de l’inverse, comme c’est le cas présentement», a expliqué le président du bureau de wilaya du Snccopen, M. Mohand Arezki Hallou. Pour asseoir une meilleure affectation  des fonds destinés aux œuvres sociales de l’éducation, les travailleurs des corps communs revendiquent leur implication dans la gestion et un droit de regard sur les répartitions et les bénéficiaires, à l’instar des autres catégories professionnelles du secteur. Le porte-parole des travailleurs de l’éducation nationale frondeurs ajoutera que parmi les raisons de la colère de cette catégorie socioprofessionnelle il y a aussi la revendication d’« augmentations des salaires et des primes, particulièrement la prime de rendement qui doit être portée de 30 à 40% du salaire ». Outre les revendications salariales, le syndicat interpelle aussi la première responsable du secteur à « prendre des mesures concrètes à même de mettre fin à l’injustice au mépris dont nous sommes victimes de la part des directeurs d’établissements scolaires qui exercent sur nous une sorte d’esclavagisme», fait savoir aussi le responsable régional de ladite organisation syndicale. Un délai de deux semaines est donné à la tutelle pour se pencher sur les revendications de ce corps, faut de quoi, préviennent les responsables du Snccopen, d’autres protestations seront organisées dans les prochains jours et étendues à d’autres régions du pays. Un nouveau sit-in est prévu à cet égard le 20 décembre prochain à Tizi-Ouzou et un autre le 27 du mois courant à Alger, devant le siège des œuvres sociales de l’Education nationale à Alger.


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