Spéculation autour d’un limogeage



...

Le silence officiel a ouvert la voie à toutes les spéculations autour de cette mise de fin de mission dont les motifs restent inconnus. Tous nos efforts pour confirmer ou infirmer le départ de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Amar Bendjama, se sont avérés vains hier. Le ministère des Affaires étrangères s’est muré dans un silence de marbre. Pourtant, des sources diplomatiques algériennes sont formelles : «La décision de le mettre à la retraite a été prise lundi dernier.» Pour ceux qui connaissent de près M. Bendjama, «il est clair  que les circonstances de sa mise de fin de fonction sont vraiment énigmatiques. Il était avec Dalil Boubekeur, le recteur de la Mosquée de Paris, lorsqu’il a reçu un appel téléphonique. Il a terminé son entrevue, puis réuni son personnel et annoncé qu’il n’était plus ambassadeur. Lorsque la question sur les raisons de cette décision lui a été posée, il a été lui-même incapable de répondre. En fait, il ne savait même pas pourquoi, à Alger, on avait mis fin à sa mission…» Face au silence officiel, la spéculation et les explications se sont multipliées. Certains avancent «l’octroi de visas à des personnes indésirables en Algérie, pour prendre part à la conférence sur les investissements en Afrique», d’autres évoquent «une mauvaise analyse des élections en France», ou encore «une mauvaise gestion médiatique de l’hospitalisation du président Bouteflika à Grenoble», mais aussi — et c’est ce qui revient le plus — «les nombreuses plaintes de certaines personnalités algériennes à son égard pour son comportement». En tout état de cause, sa mise de fin de fonction intervient en dehors du mouvement dans les rangs des diplomates et laisse les plus avertis spéculer sur ses motifs. Son prédécesseur, Missoum Sbih, a vécu les mêmes circonstances au mois de mai 2013, lorsqu’il a été mis fin à ses fonctions après 8 ans à ce poste. L’information avait fait le tour des rédactions sans que le concerné ne regagne Alger ou que le ministère des Affaires étrangères ne confirme ou infirme la décision. Ce qui a ouvert la brèche à toutes les spéculations médiatiques aussi bien en Algérie qu’en France. Amar Bendjema était ambassadeur à Bruxelles avant de rejoindre Paris.  


Lire la suite sur El Watan.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites