Forum africain

la déception des exposants algériens installés au sous-sol du CIC

Plusieurs dizaines d’entrepreneurs algériens ont loué des stands au Centre international de conférences (CIC), à l’occasion du Forum africain d’investissements et d’affaires. Ces entrepreneurs qui ont déboursé 8000 DA le mètre carré espéraient rencontrer des investisseurs africains et nouer des contacts notamment pour pouvoir exporter leurs produits.

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Rachid Bousdira, patron de la société TP Marine, en fait partie. « On croyait vraiment que c’était une occasion en or pour développer nos partenariats d’autant plus que nous avons déjà des contacts dans certains pays africains comme la Mauritanie », affirme le propriétaire de l’entreprise algérienne de construction de bateaux.

Mais tout au long du Forum, le patron de TP Marine, comme d’autres entrepreneurs installés dans le sous-sol du CIC, n’a pas eu l’occasion d’échanger avec les hommes d’affaires africains. « On n’a pas vu d’Africains. Ils étaient tous en haut. On n’a pas eu d’informations, ni de programme. Il n’y avait même pas d’hôtesses. Seulement des agents de sécurité », assure-t-il.  Les exposants installés au sous-sol n’ont eu droit qu’à des injonctions : « Ne bougez pas, le Premier ministre va passer ! Ne bougez pas, la délégation va passer ».

« On ne pouvait pas assister aux conférences. On avait droit qu’à deux badges. On ne savait rien du tout. La délégation du FCE est passée après la clôture vers 17 heures. Seul le Premier ministre avait pris le temps de visiter les stands du sous-sol », regrette-t-il.

Au dernier jour, les entrepreneurs n’avaient pas le droit de récupérer leur matériel. « On nous a dit qu’il y a eu un vol. Donc, nous étions obligés de revenir le lendemain vers 10 heures pour les récupérer », relate-t-il.

Une autre exposante du sous-sol a pu rencontrer des Africains. « Ils étaient deux, les seuls que j’ai pu rencontrer. Ils sont venus m’inviter à déjeuner en me précisant qu’ils souhaitaient se marier en Algérie », dit-elle.

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