C’est une véritable surprise : l’Arabie Saoudite, principal producteur mondial de pétrole, se dit prête à réduire davantage son extraction d’or noir que ce qui était prévu dans l’accord du 30 novembre à Vienne, rapporte l’agence Bloomberg, ce samedi 10 décembre. | LIRE AUSSI : Pétrole : l’Opep trouve un accord sur la baisse de la production « Je peux vous dire avec une certitude absolue qu’à partir du 1er janvier, nous allons couper notre production – et couper substantiellement – sous le niveau sur lequel nous nous sommes engagés le 30 novembre » a assuré le ministre saoudien de l’Énergie, Khalid Al Falih, au sortir de la réunion entre les ministres des pays de l’Opep et leurs homologues d’autres producteurs pétroliers non-membres du cartel.
| LIRE AUSSI : L’Opep maintient la pression sur les pays non-Opep pour consolider l’accord d’Alger
Après l’annonce aujourd’hui d’un accord des pays non-membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à contribuer à une réduction de l’offre de l’ordre de 558 000 barils par jour, la sortie saoudienne devrait terminer de rassurer les marchés et amorcer une hausse solide des cours du baril. | LIRE AUSSI : Pétrole : accord sans « précédent » à Vienne entre les pays Opep et non-Opep Déjà engagée à réduire son offre d’or noir, l’Arabie saoudite se dit disposée à aller plus loin, indique Bloomberg. « C’est une thérapie de choc », indique Amrita Sen, analyste pétrolier en chef du cabinet londonien Energy Aspects, rapporte l’agence financière. Le même relève que « cela démontre l’engagement de Riyad pour stabiliser le marché et devrait mettre fin aux doutes sur la mise en œuvre de l’accord de l’Opep », toujours selon Bloomberg.