La DGI veut "lutter contre le phénomène des richesses dont l’origine est inconnue »



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Plus de 800 plaintes ont été déposées contres des contribuables concernés par l’évasion fiscale, selon le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouiya.   Les cas de fraude fiscale transférés à la justice concernent surtout « l’utilisation de noms fictifs et de faux documents ». L’administration fiscale ne recourent pas à des dépôts de plainte tous azimuts mais ciblent « les gros fraudeurs », a précisé le DGI qui s’exprimait, aujourd’hui mardi, sur les ondes de la radio chaîne 3. Il a révélé, en outre, qu’une « dizaine » d’agents et de responsables au niveau de l’administration des impôts sont impliqués dans des affaires de corruption. Les concernés ont été traduits devant la justice. Par ailleurs, le DG des impôts a avancé que l’augmentation de 2 points du taux de la TVA (de 17 à 19 % et de 7 à 9 %) n’aura pas d’impact sur le pouvoir d’achat parce que les produits de larges consommations (blé, huile, sucre…) demeurent exonérés de cette taxe. Il a noté que « les augmentations constatées sur les prix des autres produits ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de la LF 2017 ». L’augmentation du Taux de la TVA induirait plus de 100 milliards DA de recettes au budget de l’Etat.  Selon le même responsable, les recettes de la fiscalité ordinaires devraient atteindre 3000 milliards de dinars en 2017, contre 2100 milliards en 2016. Les recettes de la fiscalité pétrolière qui représente environs 60 % du budget de l’Etat, ont suivi un schéma inverse en baissant de 16 % au cours des deux dernières années. Et l’impôt sur le revenu global (IRG), collecté auprès des salariés, « représente 20 % des recettes ordinaires de l’Etat ». Pour Abderrahmane Raouiya, l’instauration d’une taxe sur la fortune n’est pas une priorité : « Ce qui important, est la lutte contre le phénomène des richesses dont l’origine est inconnue ».  


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