Aucune nouvelle de la lycéenne disparue depuis 4 jours à M’sila



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Au quatrième jour de la disparition de Khaoula Saker, hier matin, la population de Dorf, village distant de 18 km de la ville de M’sila, a manifesté sa colère et son désarroi, brûlant des pneus et coupant la RN 40, bloquant cet important axe routier menant vers Sétif et Batna, et ce, pour dénoncer la nonchalance qui semble caractériser les recherches pour retrouver la lycéenne de 16 ans, disparue depuis 4 jours. A notre arrivée sur les lieux, la circulation avait repris, et les signes du courroux des jeunes étaient visibles à travers les stigmates des pneus brûlés jonchant différents endroits de l’entrée du village, des pancartes placées au milieu de la route, sur lesquelles était écrit : «Non aux enlèvements» et «Nous sommes tous Khaoula». Les jeunes assis aux abords du lieu de rassemblement nous ont fait part de leur colère, croyant dur comme fer qu’il s’agit d’un enlèvement et fustigeant les autorités locales «qui ont brillé par leur absence, ne montrant ni solidarité et encore moins une quelconque compassion avec la famille Saker», a tempêté un jeune en nous montrant une affiche sur laquelle il y avait la photo de la fille et les renseignements la concernant. Et d’enchaîner : «Si c’était la fille d’un colonel, cela ne lui serait jamais arrivé, et puisqu’il s’agit d’une fille du peuple, on tergiverse, on  ne s’empresse pas ; pis, on laisse faire.» Chez les parents et la famille, on a été informé par l’oncle de Khaoula que cette dernière était sortie du lycée à 16h30, elle avait assisté au cours de l’après-midi, selon son prof, et était sortie normalement. Et d’ajouter : «Depuis la disparition de la jeune fille et le dépôt de plainte, des recherches sont menées sans relâche par les membres de la famille qui ont accouru de différentes wilayas du pays, et d’autres personnes qui nous soutiennent en cette phase difficile.» Un membre de cette même famille n’a pas manqué de fustiger le chef de l’établissement, lui faisant porter la responsabilité de cette situation qui a créé un climat d’insécurité au sein de l’établissement, générant un lieu de délinquance. Certains ont fustigé les autorités publiques du pays qui ont démontré leur incapacité à mettre un terme à ce climat d’insécurité qui semble se généraliser, créant une atmosphère de peur, nous rappelant de façon étrange cette sensation d’angoisse et de désarroi ayant prévalu durant les années 90’.


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