Le marché pétrolier sera stable en 2017



...

La stabilité du marché pétrolier «sera rétablie durablement dans l’intérêt des producteurs, des consommateurs et de l’économie mondiale», a déclaré, hier, le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Mohammed Barkindo, à l’occasion d’une rencontre à Caracas avec le président vénézuélien, Nicolas Maduro. Le secrétaire général de l’OPEP, qui prévoit ainsi un retour des marchés à l’équilibre dès cette année, s’est dit convaincu qu’avec la mise en œuvre intégrale et dans les délais de l’accord historique entre l’OPEP et les non-OPEP, la situation économique des pays producteurs «va s’améliorer énormément» en 2017. A la faveur de l’accord conclu en décembre dernier entre producteurs membres et non membres de l’OPEP en vue d’une réduction totale de près de 1,8 million de baril par jour (mbj) de leur production pétrolière, les prix du brut, convient-il de rappeler, ont amorcé une remontée notable, évoluant désormais aux alentours de 55 dollars le baril, après avoir chuté à moins de 30 dollars à peine quelques mois auparavant. Hormis l’écueil d’une trop forte reprise de la production américaine d’hydrocarbures de schiste, qui pourrait venir perturber à nouveau les marchés, les prix du brut devraient logiquement se stabiliser entre 50 et 60 dollars le baril cette année, si les limitations décidées de la production sont respectée, a estimé hier l’organisme français de recherche IFP Energies nouvelles (IFP EN), cité par l’AFP. Deux scénarios différents ont ainsi été établis pour 2017, a précisé en ce sens le président de l’IFP EN, Didier Houssin, lors d’une conférence de presse à Paris. Le premier, a-t-il révélé, consiste en un scénario «haut» entre 50 et 60 dollars le baril, une situation qui prévaut actuellement et suppose «un bon respect» de l’accord conclu fin novembre par l’OPEP et d’autres pays producteurs, pour limiter leur production et permettre aux cours de se redresser, après une chute liée à un excédent d’offre depuis mi-2014. Le scénario «bas», ajoute le même intervenant, est lié, quant à lui, «à une reprise plus rapide de la production américaine de pétrole de schiste et dans ce cas, on pourrait revenir à des niveaux de prix de 40 à 50 dollars le baril». Reste que, d’après le président de l’IFP EN, l’impact de la remontée des prix sur la production américaine de schiste demeure «la principale incertitude aujourd’hui». Malgré les gains de compétitivité réalisés en période de vaches maigres et la reprise des forages à la fin de l’année dernière, le rythme de croissance de cette production, a-t-il dit, «risque de se heurter à un certain nombre de goulots d’étranglement», comme la capacité à remobiliser du personnel après des licenciements massifs et une situation de quasi plein emploi ou l’indisponibilité d’appareils de forage. En revanche, anticipe encore l’organisme de recherche français, si le baril se situe dans la fourchette haute, les investissements en exploration-production devraient croître de 5% à 415 milliards de dollars en 2017, après deux années de forte baisse liée à la faiblesse des cours du brut.


Lire la suite sur El Watan.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites